Détente dans un bon bain chaud [ PV Ichiru ] [topic terminé]

~> Chambre n°15

Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent aux sources. Ichiru n’avait pas menti, ce n’était pas très loin et facile à trouver. Donc, si cela lui plaisait, Naoki pourrait revenir quand il voudrait pour se détendre. Et il en aurait sûrement besoin de détente après les cours qu’il devrait suivre. Ce ne serait pas facile au début donc quelques moments de tranquillité lui feraient sans doute du bien pour déstresser. Le blondinet alla donc aux vestiaires et s’enferma dans une cabine. Il se déshabilla rapidement et enfila son maillot noir à fines bandes blanches sur les côtés. Et, une fois prêt, il sortit et alla mettre ses affaires à l’endroit approprié. Ensuite, il regarda autour de lui, se demandant ce qu’il fallait faire. Apparemment, il fallait d’abord prendre une douche avant de rentrer dans l’eau chaude des sources. C’était pour une question d’hygiène. Naoki s’exécuta donc.

Il se lava soigneusement, regardant autour de lui pour savoir où se trouvait le professeur. Etait-il déjà parti se baigner ? La douche finie, Nao se sentit un peu bête d’attendre tout seul. Bien sûr, personne autour de lui ne pouvait le juger mais quand même. Apparemment, les élèves de ce lycée n’étaient pas très matinaux. Sans doute était-ce pour cela qu’il n’y avait encore personne aux sources. D’un côté, ce n’était pas plus mal. Le jeune télépathe détestait lorsqu’il y avait trop de monde. Cela le mettait mal à l’aise de savoir qu’on pouvait le juger et, dans ces cas-là, il entendait les pensées et cela ne faisait qu’empirer la situation. Mais là, il serait seul avec le professeur. Ils seraient tranquilles. Mais n’allez pas imaginer que Nao avait des idées mal placées ! Jamais il n’oserait penser à ce genre de choses…

Ne sachant pas trop ce qu’il devait faire, le blondinet ouvrit la porte menant aux sources. Il fut émerveillé par la beauté de l’endroit. Il y avait de grands bassins aménagés avec des rochers et tout cela était en plein air. Il ne put s’empêcher de penser que, de nuit, tout cela devait être encore plus magnifique. Se prélasser dans l’eau chaude en regardant les étoiles… Il faudrait vraiment qu’il essaye, s’il était possible de sortir la nuit, bien entendu. Mais peut-être qu’accompagné d’un professeur cela irait. Naoki demanderait à Ichiru s’il était d’accord. Et puis, durant cette soirée, son aîné pourrait prendre de l’alcool vu que là, il n’en avait pas apporté. Mais où était Ichiru en fait ? Le jeune télépathe l’avait vu avant d’entrer dans sa cabine de vestiaire mais l’avait ensuite perdu de vue.

nous venions d'arriver est Naoki fonça dans un cabine se changer. Je fit de même sauf que moi je prit une serviette. J'entendis Naoki sortir de sa cabine mais je n'étais pas encore près. Quand je fus enfin sorti plus personne. Je déposai mes affaires et allai me doucher. ON voyait qu'il était passé par là. Je me douchai rapidement pour le rattraper. Je sortis enfin dehors et me mis à chercher des yeux Nao. Je le trouvai rapidement et m'avançai avec silence vers lui.

Il ne m'avais pas entendu ce qui m'arrangeai. Je passai rapidement mes bras autour de ses épaules et le tirai en arrière.

"BOU! Je t'ai fait peur, hein?"

UN vrai gosse moi je vous le dis, je suis intenable. Je retirai mes bras car j'avais bien vu qu'il n'aimait pas les contactes physiques. Je me dirigeai enfin vers les sources. Je m'assis avec élégance sur le bord du bassin en trempant mes pieds.

"Alors que pense tu des sources de Kouseki Nao? La nuit s'est encore mieux!"

Je rentrai enfin doucement dans l'eau et m'assis. Elle était encore une fois à la bonne température, un vrai délice.

"Alors tu viens faire tes longueurs?"

J'adore vraiment taquiner les gens. Mon corps était complètement détendu. Maintenant je veux de l'alcool. faudrait mettre un distributeur d'alcool ici ou je devrai cacher des bouteilles près des sources aussi.

Pas d’Ichiru en vue. Il n’avait sans doute pas encore fini de se changer. Ou alors s’était-il caché quelque part pour faire peur à Naoki… Non, ce n’était pas son genre de faire cela. Il avait beau être un peu gamin, il y avait des limites. Quoique… Tournant le dos à la porte qu’il venait de refermer, le blondinet n’avait pas vu le professeur arriver. Il sursauta donc vivement en sentant un bras se glisser autour de ses épaules et quelqu’un le tirer en arrière. Par réflexe, Nao posa ses mains sur le bras de la personne pour s’agripper, par sécurité afin de ne pas tomber. Il n’avait vu personne d’autre sur le bord des sources. Qui cela pouvait-il bien être ? Mais en entendant la voix de son aîné, le jeune télépathe resta interdit. Non, Ichiru n’était tout de même pas arrivé à faire cela… Mais apparemment si.

« Vous êtes fou. » dit le blondinet, en prenant un air blasé tout en retirant ses mains du bras du professeur.

Il n’avait vraiment pas pensé qu’il était aussi gamin que cela. Ichiru était vraiment intenable. Enfin, si ce genre de plaisanterie l’amusait, il ne fallait pas l'en priver. Et puis, après avoir retrouvé un rythme cardiaque normal, Naoki devait bien avouer qu’il s’était fait avoir en beauté. Et cela l’amusait. Non mais vraiment, cet adulte était fou… Mais sympathique. Le jeune homme le rejoignit donc près des sources. Il avait remarqué que le professeur portait une serviette autour de la taille. Etait-ce ainsi qu’il fallait s’habiller lorsqu’on allait se baigner dans les sources ? Y allant pour la première fois, Nao s’était mis bêtement en maillot, comme s’il était allé à la piscine. Bon, tant pis. Il n’y aurait personne pour se moquer de lui ici.

« C’est agréable. » répondit-il simplement en s’asseyant aux côtés d’Ichiru et en plongeant ses pieds dans l’eau chaude.

Il ferma un instant les yeux. Rien que d’avoir les pieds entourés de chaleur lui faisait du bien. C’était relaxant. Il finit par se glisser entièrement dans l’eau et soupira. Il sentait tous ses muscles se décontracter. C’était un délice. Il se sentait complètement détendu en peu de temps. C’était sûr, il viendrait souvent ici. Surtout en matinée s’il y avait si peu de monde, voir personne. Et peut-être en soirée. Vu que le professeur y faisait référence, c’était que cela devait être possible. Pourquoi n’avait-il pas connu ce genre d’endroit plus tôt ? C’était vraiment une pure merveille. Il avait l’impression qu’il allait s’endormir s’il gardait les yeux fermés. Pourtant, il ne les rouvrit pas, la paresse l’ayant envahi, comme un chat. Et, aux paroles taquines d’Ichiru, Nao ne fit pratiquement aucune remarque.

« Mais… » lâcha t-il simplement avant de faire un gros effort pour ouvrir les yeux et tourner la tête vers son aîné. « Et vous, vous n’avez pas pris vos bouteilles ? » demanda t-il par taquinerie aussi. Il n’était pas bavard mais avait tout de même un peu le sens de la répartie.

Je suis fou? Peut être bien. Au moins Naoki appréciait les sources. Je fermait doucement les yeux. Mes paupières flitraient la lumière c'était vraiment agréable. Naoki enfonça le couteau dans la plaie ... Mes bouteilles ... il me brisse le coeur

"Non elle était fatigué. Tu sais tu peux encore aller te changer. Le maillot ne te gêne pas? Ca doit te tenir chaud non?"

Aller dans les sources avec un maillot ne m'avait jamais traversé l'esprit. Je rouvris doucement les yeux et regardai autour de nous. La première fois que j'étais venu, je m'étais placé au même endroit mais cette fois la j'avais du saké tiède.

"Dis qu'est-ce que tu aimes Naoki? Moi j'aime l'alcool, elle permet d'oublier instant les choses. As-tu déjà bu de l'alcool?"

Je laissais glissé doucement mon corps sous l'eau jusqu'à ce qu'elle arrive au niveau de mon menton. Mon corps était léger tout d'un coup j'apprécie cette sensation. IL me faudrait aussi un truc à manger ça ne serait pas de trop. Je restai statique sans bouger quelques minutes puis me retournai et croisai mes bras sur le bord du bassin.

"Dis Nao-kun, un jour tu me diras ce qui t'as poussé à te renfermer?"

Au son de la voix d’Ichiru, Naoki sut que celui-ci était déçu de ne pas avoir pris une bouteille d’alcool. Mais que pouvait-il trouver de bon dans ce breuvage ? Son goût ? Ses effets ? N’en ayant jamais goûté, le blondinet ne saurait le dire. Il n’y connaissait rien au sujet, à part ce qu’il avait entendu. Alors, il fut ravi que le professeur change de sujet. Quoique celui du maillot ne lui plaisait guère. Il avait l’impression de passer pour un imbécile. Mais il fallait le comprendre ! Il n’était jamais venu dans des sources d’eau chaude et ne pensait pas que c’était si différent d’un jacuzzi que l’on trouvait à côté des piscines. Mais cela ne le gênait pas. Pour le moment. Il répondit donc simplement par la négative à la question de son aîné.

Ichiru changea ensuite de sujet. On n’avait pas le temps de s’ennuyer avec lui. Mais après tout, une vraie conversation devait aborder tous les sujets possibles, sans vraiment les approfondir. C’était moins drôle que de parler d’une seule chose dans son ensemble. Autant tout survoler et laisser une part de mystère tranquille. Enfin, c’était ainsi que Nao voyait les choses. Et, à la question de l’adulte sur l’alcool, le blondinet ne put s’empêcher un petit rire. Etait-il du genre à en boire ? De toute façon, quand en aurait-il eu l’occasion ? Il n’était jamais allé à une fête de sa vie, ou alors lorsqu’il était petit et que ses amis faisaient des goûtés à la maison. Il n’y avait donc aucun alcool à ce genre de fêtes.

« Non, je n’en ai jamais bu. Et pour tout vous dire, ça ne me tente pas. » avoua t-il sincèrement.

Il réfléchit ensuite à ce qu’il pourrait répondre à la première question. Qu’aimait-il ? Plein de choses. Mais elles devaient être différentes de celles qu’aimaient Ichiru. Après tout, ils étaient tous les deux très différents, de vrais opposés presque. Pourtant, cela ne les empêchait pas de parler et de plutôt bien s’entendre. Le professeur avait besoin d’agir comme un gamin et de plaisanter et Naoki avait envie de rire et d’être en bonne compagnie. Tout allait donc bien dans le meilleur des mondes. Mais alors que le blondinet allait répondre à la question, Ichiru en posa une nouvelle, plus intime par contre. Le jeune télépathe rouvrit les yeux qu’il avait fermés précédemment et le regarda du coin de l’œil. Son aîné était bien curieux.

« Pourquoi désirez-vous tant le savoir ? Cela vous intrigue tant que ça ? » demanda t-il en faisant un effort pour bouger et se mettre de côté, s’accoudant au bord du bassin pour être plus à l’aise.

Je le regardais sérieusement mon visage c'était d'un coup fermer. Je me déplaçais pour me placer derrière lui. J'attrapai d'une main son bras et de l'autre sa hanche pour qu'il me fasse face. Une fois cella fait je retirai mes mains.

"J'ai voulu gouter de l'alcool car pour moi ça représentait l'interdis. J'aime les hommes parce que les gens trouvaient ça bizarre. Et j'ai besoin de parler parce qu'on ne m'a pas souvent écouter. J'ai découvert mon don très tard donc je n'ai eu aucun problème à l'adolescence je me pensais "normal". Si mon don était apparu plus tôt je pense que je serai surement mort. Je n'avais personne pour m'aimer à part mes amants, je n'avais personne pour me soutenir. J'étais entouré mais je ressentais de la solitude. Paradoxale, ne?"

Les traits de mon visage se firent plus doux. Je passe doucement ma main dans ses cheveux puis me replaçai contre le rebord des sources.

"Tu dois te demander où je veux en venir? C'est très simple ... Je veux que tu t'ouvre plus et je veux t'aider mais pour ça il faudrait que je te comprenne. C'est en ça que la télépathie est un don formidable. TU peux comprendre les gens comme personne tu peux les aider et les soutenir. Personne ne m'a soutenu et je le regrette peut être aurai-je fais moins d'erreur. Alors pour te soutenir et t'aider je dois comprendre. Enfin si tu accepte bien sûr, je ne te demande pas de le faire maintenant mais quand tu auras assez confiance en moi pour me parler librement."

Je jetai doucement ma tète en arrière et regardai le ciel qui abordait des couleurs fantasmagoriques. Je refermais les yeux, peut être avais-je eu tord de dire ça. Peut être il ne me dira jamais rien. Je redressai ma tète mais restai les yeux fermer.

"Tu ne m'a toujours pas dis ce que tu aimais! Tu crois que j'ai oublié? Je ne suis pas aussi vieux que ça."

Naoki regarda le visage de son vis-à-vis se fermer. Qu’avait-il dit ? Pourquoi Ichiru perdait-il son si beau sourire ? Le blondinet le regarda agir et se tendit légèrement lorsque le professeur posa une main sur son bras, puis sur sa hanche pour l’obliger doucement à lui faire face. Ses mains se retirèrent ensuite, ce qui ne fut pas pour déplaire au jeune homme. Il n’était pas accoutumé aux contacts physiques. Et ce devait bien être la première fois qu’il se faisait autant toucher dans une journée. Bien sûr, il savait qu’il n’y avait rien de malsain dans ces gestes. Ichiru était quelqu’un de bien. Il aimait toucher les gens. C’était dans sa personnalité. Naoki ne pouvait pas le comprendre mais l’acceptait comme il l’était. Mais…

L’homme prit la parole et lui avoua avoir goûté de l’alcool parce que pour lui, cela lui avait été interdit. Souvent, on désirait goûter au fruit défendu. Cela avait toujours été ainsi et cela ne changerait sûrement pas. Ce n’était pas pour rien que même les religions avaient incorporé ce défaut. Par contre, certaines rejetaient tout ce qui avait pour trait à l’homosexualité. Et Ichiru était homosexuel. Nao ne savait pas comment prendre cette révélation. Il n’avait jamais vraiment pensé à ce genre de relations. Il n’avait jamais envisagé aucune relation à vrai dire. Vivre isolé n’offrait aucune opportunité pour rencontrer quelqu’un. Mais ce n’était apparemment pas le cas du professeur. Lui avait toujours été libre et avait eu plusieurs amants. Il disait cela avec tant de facilité que cela en était déconcertant. N’avait-il pas peur que Naoki ne veuille plus lui parler ? Le rejette ?

Le jeune télépathe ferma les yeux et déglutit difficilement lorsque la main du professeur se glissa dans sa chevelure blonde. Ce genre de gestes le mettait mal à l’aise, surtout maintenant qu’il savait qu’il avait affaire à un homosexuel… Non, il ne devait pas penser de cette façon. Ce n’était pas bien. Ichiru restait l’adulte enfantin qu’il était, même s’il était homosexuel. Nao pensa donc qu’il était préférable d’éloigner ce détail. Il écouta donc les paroles qui suivirent et au fur et à mesure de celles-ci, il comprit où son aîné voulait en venir. Celui-ci lui parla encore de sa télépathie, des débouchés qu’elle lui offrait. Mais que, pour aider les gens, il fallait d’abord que quelqu’un l’aide et le professeur se portait volontaire pour le faire. Il voulait l’aider pour que Naoki ne fasse pas les mêmes erreurs que lui et développe ses capacités pour venir en aide aux autres. C’était charitable. Et touchant.

Le blondinet resta pensif alors qu’Ichiru se tut un instant. C’était étrange que quelqu’un soit aussi gentil avec lui. Mais il pouvait sentir que son aîné était sincère envers lui et qu’il ne jouait pas. Il avait beau tout faire pour écarter les pensées du professeur, certaines lui venaient à l’esprit à cause de son état chamboulé. Et il entendait bien qu’elles étaient les mêmes que ses paroles. Mais, Nao n’était pas prêt à se confier. Il ne l’avait fait qu’avec son beau-père et encore, cela n’avait été qu’en partie. Son beau-père ne pouvait pas comprendre ce que c’était que de posséder un don et de ne pas savoir s’en servir. Mais Ichiru lui le pouvait. Mais il n’insistait pas. Il laissait au jeune homme le temps qu’il faudrait. C’était gentil. Et, sans doute pour ne pas l’embarrasser, il préféra changer de sujet pour repartir sur ce qu’aimait le jeune homme. Mais Naoki n’arriverait pas à répondre tout de suite. Il était trop troublé pour cela. Il se redressa donc et sortit du bassin.

« Je reviens. Je vais retirer ce maillot et prendre une serviette. » dit-il pour justifier son acte.

Il retourna rapidement dans les vestiaires, prit une serviette dans ses affaires et alla s’enfermer dans une cabine. Que d’évènements en une matinée. Mais là, il devait avouer qu’il se sentait bizarre. Comment Ichiru pouvait-il vouloir l’aider alors qu’il le connaissait à peine ? Etait-il ainsi avec tout le monde ? La réponse n’importait guère à Nao. Ce qu’il savait c’était que le professeur était sincère avec lui, qu’il désirait vraiment lui tendre la main et que pour cela, il fallait que le jeune homme s’ouvre à lui et lui explique pourquoi il était ainsi. Mais comment y parvenir ? Le blondinet n’y parviendrait pas en un jour. Il lui faudrait du temps. Il n’était pas comme son aîné, il ne se sentait pas la force de raconter toute sa vie ainsi, rapidement à un quasi inconnu.

Après s’être calmé et remis de ses émotions, Nao se changea et quitta son maillot pour la tenue en rigueur dans les sources. Il entoura ses hanches de la serviette et sortit des vestiaires. Il retourna près des sources et se reglissa lentement dans l’eau chaude, aux côtés d’Ichiru. Il n’avait pas oublié sa question. Et peut-être qu’en y répondant, il livrerait quelques informations sur sa personnalité. Souvent, ce qu’on aimait ou ce qu’on détestait montrait qui on était. Ichiru pourrait donc se faire un aperçu de qui était Naoki et attendrait que le garçon se livre totalement à lui pour le comprendre véritablement.

« J’aime le piano. La musique me détend. J’aime aussi le dessin et la lecture. Des activités que l’on peut faire seul. Je n’aime pas faire la fête et les endroits bondés. Je ne supporte pas le bruit et les foules. » avoua t-il d’une voix neutre, en regardant devant lui.

Naoki avait eu une réaction bizarre. Il était parti se changer ce qui n'était pas plus mal pour les sources mais qu'est ce que j'avais bien pus lui dire pour le perturbé autant? J'ai beau me repassé mes paroles je ne trouve pas. Sûrement parce que venant de moi je trouve ça normal ... je lui demanderai quand il reviendra. Ça lui prit un petit moment pour revenir. IL revint enfin et s'installa à nouveau. Je ne parlai pas tout de suite et l'écoutais attentivement. Il me dit ce qu'il aimait. IL aime la musique, le dessin et l lecture c'est donc quelqu'un de sensible. Par contre il n'aimait pas les fêtes, les endroit bondés, le bruit et la foule ce qui était compréhensible avec son don. Je lui sourit doucement.

" Tu joue du piano? "

Je jetai encore une fois la tète en arrière et respirai doucement et mon corps glissait encore une fois sous l'eau et seul ma tète rester appuyé sur le rebord du bassin. Je regardai le ciel qui était noyé dans cette mer de vapeur. J'étais complètement amorphe et passive. J'étais tellement bien.

"Dis j'ai dis quelques choses qui t'as perturbé ou choqué? Ta réaction était assez bizarre à mon sens enfin je ne me repose que sur mes propres réactions. Donc dis le moi s'il te plait."

Je m'étais redressé pour le regarder et observais sa réaction. Je remarquais aussi qu'il avait enfin une serviette autour de la taille ce qui me fit sourire.

"Tu en avais marre de nager? Tu te détend enfin complètement."

J'adore le taquiné en plus il répond. Et ses réactions sont encore innocente. Je trouvais ça trop mignon. Peut être c'est parce qu'il n'avait jamais été mêlé aux gens du monde. A la cruauté et au reproche vis-avis de sa différence.

« Oui, j’en joue. C’est l’instrument qui me convient le mieux je pense. J’aime beaucoup les mélodies qu’on peut en sortir. » répondit Naoki, se demandant s’il y avait une salle de musique dans ce lycée.

Il y eut ensuite un silence. Le blondinet ne le rompit pas, déjà parce qu’il ne savait pas quoi dire et ensuite, parce qu’il avait la flemme de parler maintenant qu’il était revenu dans l’eau chaude. Ces sources étaient vraiment un pur bonheur. Il se laissa aussi glisser jusqu’à ce que son menton touche l’eau. Ses muscles étaient parfaitement décontractés. C’était la première fois qu’il se sentait aussi bien. Il n’y avait rien de comparable à ces sources. Même un bon bain chaud dans une baignoire ne pouvait rivaliser. Ici, il y avait cette vapeur qui rendait l’ambiance étrange, mystérieuse. Le ciel bleu était à moitié voilé par celle-ci. C’était vraiment beau. Et si Ichiru n’avait pas repris la parole, sans doute que Naoki se serait endormi.

Apparemment, le professeur avait trouvé la « fuite » du jeune homme suspecte. Il était vrai que Nao n’était pas allé dans les vestiaires seulement pour se changer mais aussi pour se calmer. Comment devait-il réagir lorsqu’un adulte qu’il ne connaissait pratiquement pas lui avouait tant de choses, même son homosexualité ? On ne pouvait pas rester de marbre ! En tout cas, Naoki ne le pouvait pas. Et il ne cachait pas ses émotions. Il aurait très bien pu rester près d’Ichiru mais ne se serait pas senti bien. Il avait donc préféré s’isoler quelques minutes, comme il avait l’habitude de le faire lorsqu’il ne se sentait pas bien. Mais maintenant cela allait. Il s’était remis de ses émotions, même s’il était toujours touché par ce que lui avait dit son aîné, sur le fait qu’il voulait l’aider. C’était très gentil de sa part.

« Non, ce n’est rien. C’est juste que sur le coup, tout ce que vous m’avez dit, ça m’a fait quelque chose. Mais maintenant ça va. En tout cas, je vous remercie de votre aide. Je ne sais pas trop comment le prendre parce que personne n’avait voulu ou bien n’avait pu m’aider avant. » avoua t-il tristement.

Il ne voulait pas partir plus loin dans ses explications. Cela ne servirait à rien à part ressasser les nombreuses années d’isolation qu’il avait vécu. Et puis, personne n’avait pu l’aider plus tôt car aucun de ceux de son entourage ne pouvait le comprendre. Seul son père apparemment aurait pu mais il était mort des années auparavant. Naoki aurait tellement voulu qu’il soit là près de lui lorsqu’il en avait eu besoin. Mais c’était impossible. Sans doute qu’aucun pouvoir ne pouvait ramener les gens d’entre les morts. Son beau-père avait bien été là mais n’avait pas trouvé les mots justes, ne comprenant pas vraiment ce que tourmentait le blondinet. Mais maintenant qu’il était là, le jeune télépathe pourrait se faire comprendre et ainsi essaierait de s’ouvrir plus aux autres. Et avec Ichiru, il y arriverait peut-être. Après tout, en chahutant, le professeur l’obligeait à répondre à ses gamineries…

« Avec quelqu’un qui vous parle beaucoup, c’est difficile de nager vous savez… » répondit-il à la dernière taquinerie de son aîné, sur le ton de l’humour, bien sûr.

Il jouait donc du piano, j'aimerai bien entendre ça un jour. La musique aussi à des pouvoirs spéciaux. Puis il répondis à ma deuxième question. Quelque chose? Mon esprit est vraiment mal tourné. Bon en écoutant la suite je compris qu'il était touché par le fait que je voulais l'aider et que ça n'était jamais arrivé avant. Lorsqu'il ne dit ça, sa voie se tintât de tristesse. Je le regardai avec un sourire empli de gentillesse et je posai ma main sur le haut de son crane.

"Arrête tu vas me déprimé puis maintenant ce qui compte c'est que quelqu'un t'aider après le passé c'est plus si important. Regarde devant toi pas derrière."

J'ébouriffai rapidement ses cheveux puis retirai ma main. Si y avait bien une chose que j'avais compris c'est qu'il n'aimait pas les contactes physiques. Tout mon contraire vraiment. Entre temps il avait eu le temps de me répondre. Je lui fis un grand sourire.

Je te crois alors peut être que je devrai mettre mon maillot... Enfin tu es de plus en plus alaise et tu parle un peu plus maintenant j'aurai dut en profiter tout à l'heure. Dis tu me jouera un jour du piano? Bien sûr rien que pour moi."

J'agissais comme un gamin encore une fois. Maintenant il pouvait s'apercevoir que j'étais égoïste aussi. Bon pour paraître être un bon prof sérieux et tutti quanti bah c'était totalement mort.

Naoki haussa un sourcil en sentant la main du professeur se poser sur le dessus de son crâne. Néanmoins, il ne fuit pas ce contact. Il commençait à bien cerner la personnalité d’Ichiru. Il savait que l’homme avait besoin de contact lorsqu’il parlait. Sans doute pensait-il qu’ainsi, cela donnait plus de poids à ses paroles. Et puis, ce n’était pas une main placée à cet endroit qui allait rendre mal à l’aise le jeune télépathe. Il écouta donc ce qu’avait à dire son aîné. Oui, il avait sans doute raison. Il fallait aller de l’avant et ne pas regarder en arrière. Cela rappelait trop de mauvais souvenirs. Mais, Nao ne pouvait s’empêcher de penser à son père qu’il n’avait presque pas connu et dont il n’avait presque aucun souvenir. Mais ce n’était pas le moment de déprimer. Son père serait sans doute fier de savoir son fils ici, dans ce lycée, à vouloir apprendre à contrôler son don, ce don qu’il lui avait transmis.

Après s’être fait ébouriffer les cheveux, Naoki écouta la réponse que lui donna Ichiru à sa taquinerie. C’était bien trouvé… Mais c’était vrai que maintenant, il parlait un peu plus. Il avait plus ou moins confiance en son aîné et comment ne pas parler avec quelqu’un d’aussi extraverti ? Cela l’aidait beaucoup. Et puis il avait l’impression que le courant passait bien entre eux. Ils avaient beau être différents, cela ne les empêchait pas de se parler et de bien s’entendre. Et, même si parfois, souvent même, Ichiru agissait comme un vrai gamin, cela ne dérangeait pas Nao. Cela lui faisait du bien d’être aux côtés d’une telle personne après toutes ces années d’isolation. Le blondinet s’était coupé du monde mais avec le professeur, il reprenait goût à la vraie vie, celle qu’il avait pu avoir avant d’apprendre qu’il n’était pas normal, sauf que maintenant, il avait ce don.

« Pourquoi pas. Il faudra juste que vous me dîtes où se trouve la salle de musique. » répondit-il, profitant qu’Ichiru lui ait proposé son aide en cas de problème.

Il avait hâte de connaître sa nouvelle école et de se faire quelques amis. Il n’aurait plus à embêter le professeur en lui demandant de lui indiquer tel ou tel endroit, même si celui-ci n’avait pas l’air embêté. Il semblait même plutôt content d’aider quelqu’un. Cela faisait plaisir à Nao mais il n’était pas du genre à en profiter. Et, si Ichiru désirait un petit concert privé, le blondinet n’allait pas le lui refuser. Il lui devait au moins cela. Ce n’était même pas encore assez pour le remercier. Mais il verrait bien plus tard ce qu’il pourrait faire pour être quitte. Naoki n’aimait pas devoir quelque chose. Mais, en ce moment, il avait vraiment besoin qu’on l’aide. Tout cela était nouveau et il se sentirait vraiment perdu si personne ne lui tendait la main.

« Dîtes-moi, que pouvez-vous faire avec votre don ? A part porter des objets et voler comme l’a fait Arkilia… Montez-moi. » demanda Nao, sa curiosité pointant le bout de son nez.

Salle de musique, salle de musique... Y a-t-il une sale de musique ici? Je n'en avais pas vu. MOn concert privée va devoir être reporter dommage. Je le regardai un peu déçus. Faudrait quand même que je chercherai pourvoir.

"Je ne sais pas si Kouseki possède une salle de musique. Enfin faut chercher!"

Je m'amusais à faire des vague dans les sources avec ma main. Je regardai, fasciné, l'eau en mouvement. Un silence s'était installé mais pour une fois c'est Nao qui reprit la paroles. Ce qui me fit extrêmement plaisir. IL était même de venu curieux. Je le regardai avec n grand sourire.

"Tous les dons ont une limite tu en es conscient j'espère? Je peux soulever des objets avec l'air, je peux aussi voler comme Arkalia ça tu l'as vu. Je peux également faire venir différent courant d'air, chaud ou froid. Je peux aussi avec beaucoup de concentration changer le temps. Exemple, s'il pleuvait je pourrai faire disparaître les nuage pareil avec la neige. Ca s'est la parti joyeuse je peux aussi faire beaucoup de mal avec. Je peux privé d'air un être vivant ou même l'intoxiquai avec un autre gaz. Et bien d'autres choses horribles que je ne préfères pas te le dire. TU vois l'air n'est pas un don préférable à un autre Par exemple je ne peux pas savoir ce que tu penses et ressens. C'est pour ça que j'aime beaucoup ton don aussi. IL m'aiderai à te comprendre."

Je me relevai et m'assis sur le bord du bassin. Je n'avais pas froid grâce à la vapeur mais à rester trop longtemps dans l'eau je vais finir par m'évanouir.

Si Kouseki ne possédait pas de salle de musique, comment Naoki pourrait-il offrir ce concert privé à Ichiru ? Ou, tout simplement, comment pourrait-il jouer du piano ? Ce n’était pas vital mais tout de même. Il aimait beaucoup jouer de cet instrument. Cela lui permettait de s’évader. Quoique, en aurait-il vraiment besoin ici ? Il n’avait personne à fuir pour le moment. Chez lui, lorsqu’il jouait, c’était pour ne pas entendre les pensées de sa mère ou bien celles de son beau-père. Le blondinet savait que ses parents l’aimaient mais il était aussi conscient qu’ils ne le trouvaient pas normal et qu’il n’était pas comme ils l’auraient souhaité. Mais il ne pouvait rien y changer. A part peut-être tenter de contrôler sa télépathie. Ainsi, il pourrait sélectionner les pensées des personnes qu’il souhaitait et rien d’autre. Il serait tranquille.

Nao écouta ensuite la réponse à sa question sur le don du professeur. Il fut émerveillé d’apprendre qu’avec un tel don, on pouvait contrôler la météo. Ce devait être pratique mais difficile à réaliser. Il fallait sans doute avoir de l’expérience déjà et beaucoup de forces. Alors, si Ichiru y parvenait, cela voulait dire qu’il était très fort. D’un côté, c’était normal sinon, il ne serait pas professeur. Mais, alors que le jeune télépathe n’avait imaginé que des bons côtés à ce don, son aîné lui parla de la face cachée. Ainsi, il apprit que le détenteur de ce pouvoir avait la possibilité de tuer une personne en la privant d’air ou bien en l’intoxiquant avec un quelconque gaz. C’était horrible. Existait-il des personnes capables d’une telle chose ? Y en avait-il qui usaient de leur don pour faire du mal autour d’eux ? Mais, alors que Nao voulut poser ces questions, le sujet dériva de nouveau sur sa télépathie. Apparemment, Ichiru l’enviait…

« Je suis heureux que vous m’attachiez autant d’importance mais… Si vous étiez télépathe, ce serait trop facile de me comprendre donc ce ne serait pas marrant. » dit le blondinet pour détendre l’atmosphère.

Il se redressa et se retourna pour s’accouder au bord du bassin. Il leva les yeux vers Ichiru qui s’était relevé et assis hors de l’eau. Il pensait vraiment que le professeur ne lui accorderait pas la moindre importante s’il pouvait le comprendre en un instant. Naoki n’aurait alors plus aucun mystère pour lui et cela ne servirait plus à rien de vouloir faire sa connaissance. Alors que là, son aîné devait être patient et en apprendre peu à peu sur lui. C’était plus distrayant. Ainsi, Ichiru pouvait utiliser plusieurs procédés afin d’obliger Nao à s’ouvrir un peu plus. Pour le moment, la taquinerie semblait être son préféré. Cela allait bien avec son caractère enfantin. Et le jeune télépathe devait avouer que cela l’amusait beaucoup.

« Je pense que tout le monde dans ce lycée souhaiterait avoir le pouvoir d’un autre, en croyant qu’il est plus facile à contrôler ou tout simplement meilleur. On a toujours envie d’avoir ce qu’on ne peut avoir… ou bien ce qui nous est interdit. » ajouta Nao, en repensant à ce que lui avait dit Ichiru sur l’alcool ou les hommes. « On tombe dans une conversation sérieuse, vous arrivez à tenir ? » demanda t-il, cette fois-ci étant le premier à taquiner.

IL m'avait vexé. Mes visage se ferma à nouveau et mon regard ce fit dur. Il me prends pour quoi? Comme si je me désintéresserai de lui parce que je l'ai compris et aidais. Je ne suis pas aussi horrible. J'attrapai son menton et levai doucement son visage.

"Si j'étais télépathe je pourrai t'aider plus rapidement et je ne trouve pas marrant de devoir t'interroger pour comprendre Naoki."

Je lachai son menton et m'enfermai dans un silence. Encore une fois, c'est lui qui le brisa. IL avait tout compris! Mon visage ce fit plus doux et je me détendis. Je lui souris avec tendresse et m'amusai à refaire des vagues. J'adorai voir le mouvement de l'eau. Il ne se gênait même plus pour me taquiner comme si j'étais un demeurer.

"Je ne crois pas que ce devrai être un sujet sérieux. Ça fait parti de nous comme notre main ou notre cœur donc on ne devrai pas s'en préoccuper plus que ça, Tu ne penses pas? Mais si tu veux un sujet sérieux, j'en ai un!"

Je retournai dans l'eau et me plaçai derrière lui et le pris dans mes bras. Je l'embrassai dans le cou et passai le bout de mes doigt sur ses lèvres. Je caressai son cou avec le bout de mon nez. Mais cette fois-ci je ne le lâcherai pas.

"C'est un sujet que j'aime beaucoup et j'en parle toujours avec beaucoup de sérieux. Et je m'applique toujours pour ça."

Je ricanai de plaisir. J'étais sur que ça le perturberai. Mais je ne ferai rien de répréhensible enfin s'il ne veux pas.

"Veux-tu que je te lâche Naoki-kun?"

Naoki avait remarqué qu’il avait vexé Ichiru mais ce n’était pas son intention. Jamais il ne ferait mal à quelqu’un en le faisant exprès. Il avait donc préféré changé de sujet et sans doute avait-il bien fait car le professeur retrouva le sourire. Il n’y avait pas à dire, cela lui allait mieux que cette mine renfermée qu’il avait eue quelques minutes plus tôt. Un Ichiru sans sourire n’était pas vraiment Ichiru. Le jeune télépathe savait que le professeur était quelqu’un d’enfantin et que, s’il devait s’obliger à être sérieux trop longtemps, il se sentirait mal. L’adulte avait vraiment beaucoup de chance d’être tel qu’il était : quelqu’un d’extraverti qui était ouvert envers tout le monde. Naoki l’enviait énormément. Il aimerait être ainsi pour se faire des amis et être entouré de personnes qui l’aimaient. Mais, peut-être qu’avec le temps, cela arriverait.

Ichiru lui répondit que parler de leur don n’était pas un sujet sérieux, que c’était plutôt quelque chose de banal. Peut-être pour lui mais pas pour Nao. Lui n’en avait jamais parlé avec quelqu’un qui pouvait le comprendre. Le professeur était vraiment la première personne, même s’il n’avait pas totalement abordé le sujet avec lui. L’homme préféra donc changer de nouveau de sujet, pour, selon lui, en aborder un qui était vraiment sérieux. Quel était-il ? Naoki le regarda intrigué rentrer de nouveau dans l’eau mais ne pensa pas qu’Ichiru allait se mettre derrière lui. Il resta donc à sa place et ne bougea pas d’un centimètre. Sans doute que cela fut cela son erreur. Il sentit bientôt les bras du professeur l’enlacer et ses lèvres embrasser la peau de son cou. Le blondinet rougit violemment et resta immobile, même lorsqu’il sentit les diverses caresses de son aîné sur ses lèvres et dans son cou. Rêvait-il ? Etait-ce la chaleur de l’endroit qui le faisait avoir des hallucinations ?

Non. Les paroles d’Ichiru confirmèrent la crainte du jeune homme. Nao ferma les yeux et serra les dents. Il avait peur et ne savait pas quoi faire. Pourquoi le professeur jouait-il avec lui ? Ses pensées arrivèrent à l’esprit du jeune télépathe et celui-ci comprit que c’était pour le provoquer. Mais en quoi cela l’amusait ? Trouvait-il cela drôle de le mettre mal à l’aise et de le faire trembler de peur ? Car oui, Naoki tremblait légèrement de peur. Il n’avait jamais reçu de telles caresses et avait peur que cela aille plus loin. Ses pensées étaient maintenant trop confuses pour qu’il puisse entre celles d’Ichiru. Il avait envie de partir, partir loin d’ici, loin de cet homme à qui il avait fait la bêtise de faire confiance. Il s’était trompé et en payait les conséquences maintenant. Il regrettait en ce moment qu’ils soient les seuls aux sources…

« Lâchez-moi… S’il vous plaît… » supplia Nao en baissant la tête, se retenant de pleurer.

Il se sentait faible et se savait faible. Mentalement comme physiquement. Ichiru était bien trop fort pour lui. Jamais il ne pourrait se libérer de son étreinte. Et ce petit jeu dans lequel il était pris lui faisait beaucoup de mal. Il se rendait compte que les apparences étaient trompeuses et qu’il ne fallait pas faire aussi vite confiance aux gens, surtout lorsqu’un sourire illuminait leur visage. Cela pouvait être un masque, comme celui qu’avait porté le professeur depuis le début. Naoki avait pourtant senti que son aîné était sincère lorsqu’il lui disait qu’il allait l’aider. Pourquoi faisait-il cela alors ? Si c’était une manière pour libérer le blondinet de sa timidité, c’était raté. Cela ne faisait qu’empirer les choses…

Je fini par le lâcher comme il me l'avait demandé. Je retournai m'asseoir sur le bord du bassin et posai ma main sur le haut du crane de Nao. Il tremblait. J'étais allé trop loin avec lui. Il devait me détesté maintenant et il ne devait plus vouloir me parler.

"Tu me détestes? Je dois sûrement te dégouter maintenant. Je suis sincèrement désolé enfin si tu ne me crois pas je comprendrai."

Je retirai ma main et embrassai son front. Je me redressai et parti vers les vestiaires des sources. Avant de passer la porte je me retournai une dernière fois pour le regarder. J'avais vraiment eu tord enfin ce qui est fait est fait.

"Tu peux pleurer maintenant, je ne serai pas là pour te regarder. Tu peux te lâcher maintenant personne ne viendra t'emmerder... Aussi ne reste pas trop longtemps dans l'eau tu risquerai de t'évanouir. Je voulais sincèrement t'aider mais c'est trop maintenant."

Je sortis enfin pour m'asseoir par terre dans les vestiaires. Le sol était gelé mais ça ne me déranger pas. Je restais sans bouger plusieurs longues minutes. Je finis par enfin me relever et attrapai mes affaires pour rentrer dans une cabine. Je repensais à ce que j'avais fait c'était clair il m'évitera et se méfiera des gens ici maintenant ... Non je ne peux pas laisser les choses comme ça. Je sortis précipitamment de la cabine et retournai près des sources. Je fonçai sur Naoki et rentrai dans l'eau brulante. Je l'attrapai et l'entrainai dans mes bras.

"Je suis désolé déteste moi mais ne crois pas que tout le monde soit comme moi. Méfis toi de moi si tu veux mais fais confiance au directeur il t'aidera Nao. Je ne pourrai jamais te comprendre complètement alors que lui y arrivera je suis désolé. Tu peux vérifier mes pensées si tu veux."

S'il lisait mes pensées peut être qu'il se calmerai et me haïrai moins. Je ne lui demande pas de me pardonner, ni de me refaire confiance. Juste qu'il accepte l'aide des gens. Il pourra m'éviter après s'il le veut.

Ichiru le lâcha enfin. Naoki se détendit légèrement mais continuait de trembler. Il avait envie de sortir des sources, d’aller se réfugier dans les vestiaires mais ne le pouvait pas. Il ne parvenait pas à bouger, sous le choc. Pourquoi le professeur lui avait-il fait cela ? Pourquoi avait-il voulu s’amuser avec lui ? Tout se passait pourtant très bien entre eux. Pourquoi avait-il tout gâché ? Le blondinet était déçu, très déçu. Il avait pensé avoir trouvé quelqu’un de confiance, à qui il pourrait se confier et tenter de parler ouvertement. Mais il s’était trompé. Maintenant, il n’avait plus personne. Il faudrait qu’il refasse des efforts avec une autre personne pour s’en faire un ami, tout en restant sur ses gardes pour ne pas se faire avoir une deuxième fois. Mais il avait aussi envie de partir de ce lycée. Et si tout le monde ici était comme Ichiru ? Non, le jeune télépathe désirait tout de même leur laisser une chance, se laisser une chance aussi de pouvoir évoluer.

Nao n’écoutait pratiquement pas les paroles de son aîné. Il le sentit juste partir vers les vestiaires et entendit vaguement sa voix au loin. Et après, il craqua. Les larmes commencèrent à couler le long de ses joues rougies par la chaleur. Il avait mal, vraiment mal. Il se trouvait idiot. Ses années d’isolations avaient eu raison de lui. Il avait tout oublié sur les relations avec les autres. Il aurait dû se méfier et être sur ses gardes avant de faire confiance à Ichiru. Maintenant, il en payait le prix et savait que la confiance ne se donnait pas facilement. Il ferait donc attention à l’avenir. Il ne voulait pas perdre de nouveau une personne qu’il avait eu envie de considérer comme un ami. Car oui, il aurait aimé qu’une amitié se tisse entre lui et le professeur. Ce n’était pas parce qu’ils étaient différents et qu’il y avait une différence d’âge que cela les aurait empêché d’être amis. Mais maintenant, c’était trop tard. Ichiru était allé trop loin.

Le blondinet se retourna pour s’adosser au bord du bassin et leva son visage au ciel. Ses larmes continuaient de se déverser. Mais, comme à chaque fois, il désirait être seul pour se calmer. Peut-être gardait-il trop de choses en lui mais à qui pourrait-il se confier ? Il ne connaissait personne ici et la seule personne avec qui il sentait bien s’était joué de lui. Mais, alors qu’il pensait qu’Ichiru était parti, il le sentit revenir vers lui. Le professeur rentra de nouveau dans l’eau chaude et l’attrapa pour encore le serrer dans ses bras. Il allait encore recommencer. C’était sûr. Pourquoi faisait-il cela ? La vision brouillée par les larmes, l’esprit tourmenté, il ne fit pas attention aux paroles de son aîné. Il se débattit et parvint à se libérer de l’étreinte. Il sortit rapidement du bassin et se précipita vers les vestiaires. Il se saisit de ses affaires et s’engouffra dans une cabine dans laquelle il s’enferma à clé.

Son rythme cardiaque et sa respiration s’étaient accéléré avec la peur et la précipitation. De plus, sa tête commençait à tourner. Passer du chaud au froid aussi rapidement n’était pas bon, surtout lorsque l’on se sentait déjà mal. Naoki se laissa donc glisser le long du mur de la cabine et s’assit sur le carrelage froid du sol. Il ne sortirait plus d’ici avant de s’être calmé et d’être sûr qu’Ichiru soit parti. Mais qu’allait-il faire après ? Il allait sans doute croiser le professeur dans les couloirs à un moment ou à un autre. Et puis Arkalia… S’il lui demandait comment s’était passé sa matinée avec Ichiru, qu’allait-il lui répondre ? S’il lui disait la vérité, le jeune gothique n’allait sans doute pas le croire. Alors autant ne rien dire. Il tairait tout. Il garderait cela encore pour lui. Et, après quelques minutes de solitude, Nao sentit la présence du professeur pas très loin de lui, dans les vestiaires…

« Pourquoi avez-vous fait ça ? » demanda t-il d’une voix remplie de larmes. « En quoi cela m’aurait aidé ? Vous êtes fou. »

Il ne m'écouta pas et se débâtit pour s'en aller. Il fonça dans les vestiaires sans que je ne puisse rien faire. Je soupirai et ressortis encore une fois du bassin pour retourner dans les vestiaires. Une des cabines étaient fermé, il devait être là. Je m'assis juste en face de la cabine et attendis qu'il se calme un peu pour qu'il m'écoute cette fois-ci. Il me demanda pourquoi et me traita de fou. Je ne répondis pas dans l'instant et attendis un peu. Près plusieurs minutes, je me levai et me mis en face de la porte.

"Je n'aime pas parler au porte et je ne pense pas non plus que tu vas ouvrir."

Au point où j'en suis la délicatesse ne changera pas grand chose. Ça va être facile d'ouvrir la porte de l'extérieur avec mon pouvoir mais il allait avoir encore une réaction excessive enfin j'y suis allé un peu fort cette fois. J'avais réussi à ouvrir la porte et j'entrai dans la cabine avec douceur. Je m'accroupis devant mais ne le touchai pas je risquerai qu'il s'enfuie encore.

"Comme je te l'ai dis précédemment même si tu n'as pas écouté... TU as le droit de me mépriser et ne plus vouloir me voir mais ne te méfis pas des autres personnes. Je suis le seul à être commença. Tout le monde est unique je ne suis comme personne et pareille pour toi. Je suis désolé et je ne te demande pas de me pardonner. Mais ce que j'ai fait à un point positif tu oses montrer tes émotions et ta douleur."

Je me relevai et sortis de la cabine. Je refermai la porte derrière moi. J'attrapai mes vêtements et rentrai dans une autre cabine éloignée. Je me changeai rapidement et resortis de la cabine. Je jetai un dernier coup d'oeil à sa cabine et me rapprochai de la porte. Je déposai ma main sur la porte et baissai les yeux.

"Je m'en vais tu n'as plus à avoir peur. Je veux toujours t'aider donc je trouverai quelqu'un d'autre pour te venir en aide quelqu'un de différent de moi."

Naoki patienta. Il savait qu’Ichiru l’avait entendu. Sans doute cherchait-il ses mots. Et une réponse vint enfin, après plusieurs minutes de silence. C’était court et direct : il ne désirait pas lui répondre au travers de la porte. Mais le blondinet n’ouvrirait pas. Il avait trop peur. Mais il n’aurait jamais imaginé que le professeur puisse ouvrir la cabine. Ce fut donc avec surprise et peur qu’il regarda s’ouvrir la porte et son aîné rentrer. Qu’allait-il encore faire ? Nao n’en pouvait plus. Il ne voulait plus se faire toucher. Mais, par chance, Ichiru s’accroupit juste devant lui et n’osa aucun contact. Pourquoi ? Pourquoi ne le reprenait-il pas dans ses bras ? Pourquoi ne le serrait-il pas contre lui pour l’empêcher de partir ? Il préféra la parole aux gestes. Le jeune télépathe l’écouta donc, mais sans croiser son regard. Il resta fixer le mur à côté de lui.

Ichiru lui confia qu’il était sans doute le seul dans le lycée à agir de cette manière. C’était une bonne chose, quoique Nao aurait aimé qu’il en soit autrement et que le professeur ne soit pas comme cela. Mais ce n’était pas le cas. L’homme avait beau dire qu’il était désolé, le blondinet ne lui pardonnerait pas. Ichiru savait qu’il détestait les contacts physiques et pourtant, il avait fait ce qu’il avait fait, allant même trop loin. Peut-être que son petit jeu marchait avec les garçons faciles mais Naoki ne faisait pas parti de ceux-là. Le professeur aurait dû s’en douter. Pourtant, celui-ci voyait dans tout cela un point positif : le jeune homme avait osé montrer ses émotions et sa douleur. Bien sûr qu’il avait osé ! Il était quelqu’un de sensible, à son plus grand désarroi. Il avait l’impression d’être faible à pleurer comme une fillette.

Le professeur finit par sortir et referma la porte derrière lui avec son pouvoir. Nao le sentit partir dans une cabine un peu plus loin. Il allait sans doute partir. Le blondinet resta quant à lui assis par terre. Dire qu’une vingtaine de minutes plus tôt, ils étaient encore en train de se taquiner… Le jeune télépathe regrettait vraiment cela. Mais Ichiru avait brisé cette complicité naissance. Il avait tout gâché et Naoki ne comprenait pas pourquoi. Son aîné lui avait pourtant semblé gentil, ouvert et digne de confiance. Il lui avait même avoué des choses intimes. Pourquoi avait-il fait cela en sachant qu’il allait le faire souffrir par la suite ? Cela n’avait aucun sens. Le comportement d’Ichiru n’avait en partie aucun sens. Pourquoi était-il comme cela ? Pourquoi était-il gentil et par la suite entreprenant et mal intentionné ? Etait-il toujours ainsi ? Aimait-il briser les relations qu’il avait avec les gens ? Pourquoi avait-il ce côté destructeur ?

Naoki sentit de nouveau le professeur se rapprocher de sa cabine. Par réflexe, il se leva et bloqua la porte, par sécurité. Mais Ichiru ne tenta pas de rentrer. Un moment se passa avant que l’homme ne prenne la parole. Le jeune télépathe en profita pour se concentrer et essayer de lire dans ses pensées. C’était flou. Il ne comprenait pratiquement rien ou alors juste des pensées secondaires. Il sut que le professer avait posé sa main sur la porte et sentait qu’il était vraiment désolé. Nao en resta là. Les pensées de son aîné étaient bien trop nombreuses et il n’arrivait pas à les démêler et à en comprendre le sens. Il leva donc une main et la posa aussi sur la porte, à l’endroit où Ichiru avait posé la sienne de l’autre côté. Il l’écouta et sentit un pincement au cœur. L’adulte allait demander à quelqu’un d’autre de l’aider. Cela voulait donc dire qu’il allait raconter ses impressions à un inconnu. Il allait sans doute lui dire que Nao était quelqu’un de renfermé, de timide, qui était trop sensible et coincé. Qui voudrait aider un cas désespéré ?

« Si vous n’aviez pas fait cela, je me serai confié à vous. Vous aviez l’air de quelqu’un de bien. » avoua difficilement Naoki, triste de s’être trompé.

Ces paroles résonnaient dans ma tète et se répétaient. De toute façon se ne serai pas la première fois que je détruirai quelque chose. Mais cette fois-ci j'avais fait plus que détruire je l'avais blessé. Quelqu'un de bien? C'était la première fois qu'on me considérai comme quelqu'un de bien. Je retirai ma main de la porte et me retournai pour m'asseoir juste en face de la cabine mais je n'osais toujours pas la regarder. Je fixais mes pieds comme un enfant qu'on venait de punir.

"C'est peut être mieux ainsi. Je n'avais pas encore d'importance pour toi, tu ne me faisais pas encore confiance. Ça aurai pu te faire plus de mal si tu m'avais vraiment fais confiance et apprécié. Tu peux retourner nager si tu veux. J'ai vu qu'il y avait le bureau d'un psychologue ici tu pourrai y aller. IL sera t'aider mieux que moi et n'agira jamais comme moi. TU pourra lui faire confiance sans aucune crainte. J'irai le voir pour lui parler un peu de toi et lui dire ce que j'ai fais."

Je me relevai et me dirigeai vers la sortie. Il ne sortira jamais de sa cabine sinon. J'avais prévu de m'entrainer alors autant y aller même si je ne suis plus très motivé pour ça. Je savais pas vraiment quoi faire. J'avais ouvris la porte mais je ne bougeais plus. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire.

"Je suis encore désolé même si ça en changera rien. Je ferai aussi en sortes de t'éviter dans Kouseki pour ne pas te gêner. Naoki-kun je te laisse maintenant."

Il retrouvera le chemin vers sa chambre j'en suis sûr. Mais moi où est-ce que je vais bien pouvoir aller. Je restais sans bouger dans l'entrebâillement de la porte.

Naoki sentit Ichiru s’éloigner de la cabine mais s’arrêter un peu plus loin. Le professeur ne savait pas ce qu’il disait. Il avait de l’importance pour le blondinet. Ou plutôt, avait eu. C’était triste à dire mais le jeune homme préférait oublier son aîné, celui qui aurait pu le voir s’ouvrir, celui qui aurait pu avoir toute sa confiance, celui qui aurait entendu ses plus profondes pensées… Nao aurait aimé devenir quelqu’un d’autre aux côtés d’Ichiru. Il y serait sûrement parvenu. Il avait apprécié discuter avec l’adulte. Mais maintenant, les paroles de celui-ci lui faisaient plus de mal qu’autre chose. Elles ne faisaient qu’aggraver son état. Pourquoi irait-il voir un psychologue ? Il avait toujours tout gardé pour lui et y était habitué. Et puis, avec un psychologue ou avec quelqu’un d’autre, il n’arriverait jamais à parler véritablement de lui.

Le jeune télépathe resta silencieux, ne désirant pas répondre au professeur. Que pouvait-il lui dire ? Il avait déjà tout dit. Il était vraiment déçu. Il aurait aimé que ce qui s’était passé ne soit jamais produit ou alors qu’Ichiru lui explique ce qui l’avait poussé à faire cela. Peut-être l’aurait-il compris en partie et lui aurait un peu pardonné. Mais ce n’était pas le cas. Alors autant oublier tout cela. Et, lorsque le professeur se dirigea vers la sortie, Nao s’éloigna de la porte de sa cabine et commença à se changer. Il essuya ses larmes avec une serviette sèche et respira profondément quelques minutes. Ichiru lui avait dit qu’il ferait en sorte de l’éviter dans le lycée, pour ne pas le gêner. C’était gentil de sa part et Naoki espérait qu’il soit sincère. Il était trop fatigué pour pouvoir décoder la moindre pensée maintenant. Les évènements l’avaient exténué. Il allait sans doute aller dans sa chambre se reposer.

Il ouvrit donc la porte de sa cabine et vérifia une dernière fois qu’il n’avait rien oublié derrière lui. Il ne savait pas s’il retournerait ici. Il risquerait de croiser Ichiru et il ne le voulait pas. Surtout si le professeur avait l’habitude de se baigner tout en buvant de l’alcool. Le blondinet ne préférait même pas imaginer le comportement du professeur saoul. Il devait avoir les idées encore plus dérangées et il ne devait plus se gêner pour toucher les gens. Agissait-il ainsi avec tout le monde ? Sans doute pas. Il y aurait sûrement eu des plaintes sinon. Et, alors que Naoki se dirigeait vers la sortie, il s’aperçut qu’Ichiru n’était toujours pas parti. Il était là, devant la porte et restait immobile. L’attendait-il ? Par mesure de précaution, le jeune télépathe resta à bonne distance. Il devrait attendre que le professeur soit parti pour sortir à son tour car il n’y avait qu’une sortie.

J'entendis la porte de la cabine s'ouvrir mais je ne me retournai pas. Je lui avais dis que je l'éviterai donc je devais disparaitre. Je m'avançai dans le couloir pour partir. Je réfléchis un instants. Je devais aller dans une direction éloigné des dortoirs. Je vais devoir faire un détour pour retourner dans mon appartement. J'avais même plus envie de m'entrainer.Je fouillai dans ma poche pour trouver mes clés. Une fois trouver, je jetai un dernier coup d'œil furtif.

'J'irai parler le plus tôt possible au psy je lui demanderai de venir te voir... Aussi d'être gentil et bienveillant avec toi. Désolé de t'avoir déçus."

J'avais réfléchis à mon parcours pour arriver à mon appartement sans pour autant le croiser. Maintenant je devrai réfléchir et faire attention dans les couloirs. Je m'avançai un peu plus dans le couloir.

"Si un jour tu me pardonne ou que tu as besoin d'aide ou encore de parler tu pourras venir me voir ça ne fera plaisir."

Je me mis finalement en marche et j'avançai rapidement dans les couloirs pour arriver le plus vite possible dans ma chambre et m'allonger tranquillement et être seul. Je déteste ça mais je le mérite d'être seul. Ce sera ma punition.

=> Appartement d'Ichiru.

Naoki ne répondit rien à Ichiru. S’il voulait demander au psy de venir le voir, il n’avait qu’à le faire. Le blondinet s’en fichait. Il avait juste besoin de se reposer maintenant. Tout cela l’avait fatigué. Il avait hâte que le professeur parte pour pouvoir rejoindre sa chambre. A aucun moment, Nao tenta de croiser le regard de son aîné. Il se sentait trahi et revoir les yeux de celui qui lui avait fait du mal n’arrangerait pas son état. Ichiru avait beau dire qu’il était désolé, cela ne suffisait pas. Il en fallait plus pour le jeune télépathe. Après qu’on se soit joué de lui, il avait du mal à pardonner et pourrait tenter de se venger. Quoiqu’avec Ichiri, il n’en avait pas envie. Mais il ne savait pas comment l’expliquer. Il lui en voulait pour ce qu’il lui avait fait mais ne pouvait s’empêcher de lui être reconnaissant de l’avoir aider et d’avoir été gentil avec lui l’espace d’un moment.

Une fois le professeur sortit, Nao patienta encore quelques minutes, pour être sûr de ne pas le recroiser. Il se sentait perdu. Il avait pensé avoir trouvé quelqu’un de bien mais s’était trompé. Il allait donc passer le reste de la journée seule. Il n’avait pas envie de faire de rencontres ce jour-ci. Celle-ci lui avait suivi. Il lui fallait maintenant qu’il se repose et qu’il se remette de ses émotions. Quel idiot. Cela ne se faisait pas de faire confiance à quelqu’un aussi rapidement. Tout était de sa faute. Il avait dû laisser croire à Ichiru qu’il était quelqu’un de timide, qui ne refusait rien. Le professeur avait donc tenté quelque chose.

Ses pensées se mélangeaient. Il ne savait même plus quoi penser à vrai dire et s’imaginait des idioties. Non, c’était Ichiru le coupable dans cette histoire et seulement lui, voilà tout. Nao n’y était pour rien. Il n’avait rien fait. Il s’était juste montré trop naïf. Il aurait dû faire attention dès les premiers gestes qu’avait eus l’adulte à son égard. Il aurait dû mettre les choses au clair dès le début et lui dire qu’il n’était pas de ce bord et qu’il ne cherchait pas l’amour ou une quelconque relation avec quelqu’un. En fin de compte, il était peut-être légèrement coupable dans cette histoire. En disant qu’il voulait le professeur à ses côtés aux sources, il lui avait sans doute laissé croire sans le vouloir qu’il attendait quelque chose de lui… Qu’est ce qu’il était maladroit et stupide.

Naoki sortit à son tour des vestiaires et se dirigea vers le lycée. Mais en chemin, il trouva quelque chose par terre. C’était une clé. Elle ne se trouvait pas là à son allée. Sans doute était-elle à Ichiru. Après tout, il avait sorti son trousseau de clés avant de partir et celle-ci avait dû se détacher. Le blondinet allait devoir la rapporter… Il la ramassa donc et reprit sa route. Il n’eut pas trop de peine à retrouver le chemin. Il était facile à retenir. Et bientôt, il monta les escaliers menant au couloir n°2, là où se trouvait sa chambre. Il devait y passer avant d’aller voir le professeur. Il l’ouvrit et posa ses affaires. Il ne savait pas ce qu’il allait en faire. Elles étaient mouillées et avaient sans doute besoin d’être lavées mais il ne savait pas où il pouvait s’en occuper. Il les mit donc à la fenêtre. Avec le beau temps et le vent, elles finiront bien par sécher. Il sortit ensuite, à la recherche de l’appartement d’Ichiru.

~> Appartement d’Ichiru