Sciano Biasan [validé]

Fiche Personnage

Nom : Biasan

Prénom : Sciano

Age : 16 ans je vais sur mes 17.

Don particulier (1 seul pouvoir) : Je manipule le feu.

Premiers signe : J’ai brûler le jardin de ma mère, j’avais 6 ans.

Physique (décrire votre personnage en fonction de votre avatar en 2 lignes) : J’ai un physique plutôt original, soit le regard rouge, les cheveux noir mi-long. Je ne souris que rarement sauf si c’est pour être sadique. Mes traits sont bien dessinés, ils sont plutôt parfaits selon moi. Ma silhouette est androgyne, bien que je sois musclé sous ma peau pale. Je pense que c’est de famille. Mes cheveux sont souvent en bataille. Mon regard montre mes émotions, surtout lorsque je suis en colère, car il semble que les flammes s’y réfugient sans que je ne les contrôle pour autant.

Je suis gothique, j’aime le noir niveau vêtement et ne porte que çà. J’ai de nombreuses bagues que je met chaque jour, dont une avec un crâne et l’autre avec un cercueil dessus. L’une c’est ma mère qui me l’a offerte, l’autre mon frère. Allez savoir qui a offert laquelle. J’ai souvent des chaînes sur moi, ainsi qu’une paire de menotte. Non, ce n’est pas forcément pour les utilisé mais plutôt parce que je trouve celles-ci jolies.

Etant gothique jusqu’aux bouts des ongles, je porte souvent du maquillage, renforçant mon regard de trait noir, mes lèvres de noir à lèvre ou autres couleurs foncées, sans oublier mes ongles qui sont évidemment noir.

Aimant la dentelle, j’aime entourer mes mains de ce tissu simple, une bande suffie. J’ai le tique de la dérouler pour jouer avec du bout des doigts. Et celle-ci peut toujours servire n’est ce pas ?

Niveau chaussure, je ne porte que des new rocks. Celles-ci sont noirs, avec un dragon dessiné dessus en violet foncé. De nombreux clous et plaques de métal s’y trouvent également.

Comme mon frère, je suis très piercing. J’en porte un à la langue, un du coté droit de ma lèvre inférieure, 2 sur l’oreille droite, un derrière le cou passant sous la peau, un au nombril également, sinon à quoi servirait mon ventre plat, jalonné de muscles dessinés de façon douce sous ma peau ?

Et pour finir, j’ai un tatouage au creux des reins représentant un demi dragon entouré d’air, tendant la main vers on ne sait quoi. Celui-ci n’est pas terminer. Mais cela ne regarde que moi et mon frère ! Et peut être nos futurs.. bref !


Psychologie (comment pense votre personnage en 4 ligne) : Je suis ce que je suis et je sais que cela ne vous avance pas, AH Mais je m’en fout…
C’est ballot non ? Suis-je chiant ? A votre avis… Mh… Je dois répondre, j’imagine vu que je dois faire mon caractère. Bon alors commençons.
Je suis franc, sans doute trop. Je me fout complètement de qu’on peut penser de moi. Je n’ai pas besoin d’ami, ni d’autre chose. Si çà arrive c’est bien, sinon je m’en fiche. Si l’on apprécie pas d’avoir la vérité en pleine tronche, c’est que vous ne méritez aucunement que je m’occupe de vous point barre !
Je ne suis pas « chiant ». Je ne viendrai jamais vers vous pour vous emmerder ou je ne sais quoi. J’aime qu’on me foute la pax. Pas que je me sente supérieur ou autres bêtises du genre. Mais plutôt du genre à apprécier la solitude. Bien sûr, je ne dis pas que je ne peut pas apprécier une personne. Personne ne sais de quoi l’avenir est fait après tout. Mais je ne ferai as le premier pas, vu que je n’en ressent aucunement le besoin.

J’ai des principes et je n’aime pas lorsqu’on va en dehors de ceux-ci. J’avoue que je m’énerve très, trop ? souvent et vite. La colère, c’est mon sentiment. Celui qui me décrit le mieux. Je n’ai pas franchement de patience ou truc du genre. Et en général, je me calme juste lorsque j’ai fini de m’énerver, soit plutôt à rester en colère jusqu’à ce que j’ai détruit la personne qui m’énerve. Rien de mieux que la cola vérité, une bonne colère et une bonne bagarre pour mettre les points sur les « i ». Du moins, c’est mon avis.

Quoi d’autre mh… J’aime le sexe. Ben quoi ? Je suis bisexuel. Donc fille ou mec çà me va. J’avoue que j’ai tendance à baise et non faire l’amour. Si vous ne voyez pas la différence, c’est dommage pour vous et, encore une fois, vous êtes indigne d’intérêt.

Je ne suis as un gentil garçon et rien ne me touche. Ce qui peut être énervant pour vous, vu que je ne réagis pas. Mais pour moi c’est plus lassant qu’autre chose. Au pire passez votre chemin cela vous arrangera autant que moi, sans aucun doute.

Je pense que pour le reste, il vous suffira de : soit me demander, soit de m’ignorer. Dois-je vous dire ce que je préfère ?


Ce qu’il aime : Alors reprenons depuis le début.
J’aime me lever à pas d’heure, soit pas avant 10 heure sinon je suis de mauvaise humeur. J’aime prendre mon petit déjeuné tranquille. A vrai dire, le mieux c’est qu’on ne me parle pas avant ma première clope du matin. J’aime prendre une douche brûlante tranquillement voir me branler sous la douche histoire d’être zen pour une petite heure.

Ensuite, j’aime traîné et ne rien faire de spécial. J’aime aussi me foutre de la gueule des gens, bien que c’est intérieure, sauf si on viens m’emmerder. Oui j’ai un pur langage je sais et après ??

J’aime prendre un gros déjeuné bien gras et salé, le genre qu’on ne veut pas pour sa santé. Et je me fout de ce qu’on peut dire.

J’aime aussi les études tant que le professeur n’est pas un impuissant cherchant à montrer qu’il en a une plus grosse en envoyant ses élèves en colle.

J’aime le cinéma, la bonne musique, soit du rock voir du métal. J’aime la paix mais aussi la vie en règle générale.

J’aime la nuit, j’aime être seul, j’aime aller me coucher lorsque je suis vanné. J’aime aller pisser lorsque je crève de ne pas être aller aux toilettes de suite.

J’aime être seul, j’aime avoir du monde autour de moi.

J’aime être chieur, j’aime être posé.

J’aime le noir, j’aime les couleurs.

J’aime le paradoxe…


Ce qu’il déteste : Je hais me lever tôt le matin. Je déteste me lever du pied gauche, mais j’aime faire chier mon monde par ma mauvaise humeur.

Je n’aime pas sortir sans manger, je déteste prendre une douche geler. Je n’aime pas aller en cours le matin.

Je n’apprécie pas les gens, je déteste la solitude.

Je n’aime pas avoir le ventre trop plein le midi parce que j’aurai trop manger.

Je hais la musique, le cinéma et tout ses trucs débiles.

Je déteste la nuit et le romantisme, je n’aime pas dormir, ni perdre mon temps en allant aux chiottes ou autre.

Je n’aime pas être chieur ou posé.

Je déteste le noir ou les couleurs.

Je hais le paradoxe…


Situation familial (5 lignes) : Je suis le second fils d’une fratrie de deux. En gros j’ai un grand frère qui est dans cet école. Je n’ai plus de ère biologique et je m’en porte bien, voir même très bien. J’ai une mère également qui compte beaucoup pour moi et qui a le don sur la terre. Pour mon frère, il a le don sur l’air. Ma mère a rencontré un homme qui l’aime comme elle est et inversement. Ce qui est pour moi une chose rassurante. Pas que je sois indispensable mais de la savoir bien au coté de celui qui est fait pour elle, me repose l’âme. Et alors ? Vous avez un truc à redire la dessus ?

Histoire (10 lignes) : Bonjour bonsoir ou bonne nuit (copyright déposé par une connaissance.). Nous voilà ici pour conter ma vie. Ouaw, impressionnant n’est-ce pas ? Suis-je ironique ? Allez savoir. Si vous arrivez à réfléchir, peut-être que vous saurez, qui sait. Bien que j’en doute fort. Bref ! Alors comment commencer ? Ah…

Tout à commencer par un homme et une femme. Etonnant non ? Alors, l’homme est comme on peut dire « normal », soit sans don. Il était propriétaire d’un château. En effet, cet homme était riche, dernier héritier d’une ligné de nobles aristocrates. Et malgré les époque le château restait dans la famille. La jeune femme avait des dons ou plutôt un. Elle manipulait la terre. En dehors de cela, elle était professeur pour les jeunes en primaire. Bien sur, elle ne criait pas sur les toits qu’elle avait des capacités. C’est pas comme si, certains « normaux » n’appréciaient pas ceux qui avaient des dons hein.. Ironie, quand tu nous tiens !! Bref, tout cela pour dire que ces deux personnes se rencontrèrent.

Etrange non ? Vu qu’avec leurs différences, il n’est pas croyable qu’ils se connaissent, voir se rapprochent non ? Et pourtant, un jour, la jeune femme, institutrice, fit un projet sur les rois, l’époque monarchique. Ainsi, afin d’approfondir ses cours, elle organisa une sortie au fameux château prénommé. C’est là, qu’elle rencontra cet homme qui lui paraissait charmant. Comme quoi… C’est là, que l’homme tomba amoureux de la jeune femme. Il tenta d’avoir la jeune femme pendant des jours, semaines, mois, par des fleurs, chocolat etc. Mais bien, plus encore, il la couvrit de cadeaux, l’invitait au restaurant etc. Le genre de truc que vous faites pour montrer votre intérêt quoi.

Au fur et à mesure du temps, la jeune femme tomba véritablement sous le charme de cet aristocrate. Et ils commencèrent à sortir ensemble avant de vivre ensemble. Cette histoire peut paraître idyllique, mais je l’ai conté froidement, je le sais. Pourquoi ? Attendez la suite…

Après quelque temps,, voilà une surprise, et oui, un premier enfant. Il était tubulant certes, mais pourtant… Pourtant c’est un frère que tout le monde souhaiterait avoir, j’en suis certain. Mais là, n’est pas le sujet. Un an plus tard, me voilà conçu à mon tour, oui, on peut dire qu’ils étaient en forme. Mais je sais que je suis un accident. Pas que ma mère ne m’aimait pas hein !Bien au contraire. Mais je m’égare là. Donc, 9 mois plus tard, me voilà sur terre. Après ma petite enfance, je m’en souviens pas franchement mais bon, on me l’a raconté comme ce qui est au dessus alors bon, c’est parti… On ne pourra pas dire que je ne me sois pas fait chier à tout raconter >>.

A cette époque, une chose bouleversa l’existence de ma mère et mon grand frère. C’est pas comme si cela me touchait… Vu que d’une, je ne m’en souviens pas, et qu’en plus je venais de naître. Donc il paraît logique que mon existence ne soit pas changé. J’imagine que c’était genre « dodo, manger, couche, amuser, dodo, etc » Rien de bien existentiel en somme. Mais je m’égare à nouveau. Donc, ce qui a changé, c’est que l’ »homme » a appris que la jeune femme avait des donc, je ne sais pas comme et franchement… cela ne me regarde pas. Mas voilà, l’ »homme » prit très mal la nouvelle et changea totalement de comportement. En effet, il considéra alors sa femme, comme ses enfants (moi compris, AH. Normal, je suis un de ses gosses, faut suivre, non ?) comme des sous merde en somme. Bien que pour ma part, il n’avait encore aucune preuve de ma différence mais passons. C’est comme cela, que j’ai été élevé en parti. Voyant ma mère, tout d’abord, se faire battre pour un oui et un non. Mon grand frère ignoré. Je pense que c’est ainsi que j’ai toujours vu mon père biologique réagir avec ma famille. Car ma famille ne se constituait que de ma mère et mon frère. Et c’est toujours le cas, sauf un petit changement, il y a peu de temps. Mais j’y viendrai plus tard sans aucun doute.

Je voulais ajouter que mon idole à cette époque était mon frère et çà l’a été très longtemps après cela. Il avait ce charisme étrange, appelant à lui tout le monde. Et même, s’il jouait souvent, contre l’avis de mon paternel biologique, avec le don qu’il avait juste pour me faire sortir de ma bulle et ainsi rêver des étoiles, je pense que pour moi, il était un dieu tout simplement. Il arrivait à faire de ses choses… Tut en m’emmenant dans un monde extraordinaire. Je pense que je l’aimerai tout ma vie, juste pour m’avoir fait voler lorsque j’avais 3 ans. C’est fou comme je m’en souviens parfaitement mais passons. Je précise tout de même, que je l’aime comme un frère hein… On sait jamais avec les pervers qui pourrait lire.

Alors que dire de plus, ma petite enfance c’est relativement bien passé. Je dois avoué qu’à cette époque, je pensais qu’être un moins que rien était tout simplement normal, que de voir ma mère se faire battre à en pleurer était également normal. Vous pouvez me traiter de fous mais, pour ma défense, je n’avais pas de point de comparaison. A part cela, ma mère était merveilleuse, s’occupant de moi, de nous, avec patience. Je crois qu’elle ne faisait que çà. Elle était toujours à la maison. Je ne lui ai jamais demandé si elle avait quitté son travail à cette époque, parce qu’elle l’avait voulu ou parce l’ « homme » lui avait ordonné. Bref ma petite enfance, fut on ne peut plus normal pour moi et tout aussi terrible dans un sens. Bien qu’à ce moment la, je ne l’ai pas mal vécu, n’ayant pas encore et toujours des points de comparaison. Oui je me répète et alors ?

Me voilà arrivé dans mon enfance trépidante ou plutôt qui ne vous regarde pas. Mais vu que j’y suis obligé, autant le faire correctement. Je n’ai pas été à l’école comme les autres que je voyais parfois sortir le matin et rentrer l’après-midi. Maman nous faisait la classe. Ce qui ne choquait aucun des amis de l’ « homme ». Je pense que tout était une question d’image. C’était genre « si nous n’allons pas à l’école, c’était pour avoir une éducation spéciale vu que nous étions de base, des fils de noble ». Tu parles d’une connerie… Je me souviens qu’un jour mon frère m’a dit que c’était parce que l’homme avait honte de nous. Je ne savais pas réellement pourquoi, du moins, j’évitais de tenter de comprendre. Il faut dire que lorsque l’on n’a connu que cela, on essaie de garder son petit monde intact. Vous n’êtes pas d’accord ? A vrai dire, je me suis rendu compte de ma différence lorsque j’avais 6 ans.

Ce jour là, j’était avec mon frère et ma mère. Elle nous montrait les différentes fleurs qui poussait dans son jardon. Je me souviens qu’elle m’avait fait planté une graine à même la terre, l’arroser également. Et lorsque j’avais fini, elle a posé ses mains de part et d’autre de là ou la graine était sensé se trouver, à même le sol. Et pourtant, ce ne fut pas extraordinaire à mes yeux, de voir la plante se former et éclore en moins d’une minute. Ce fut plutôt les paroles de l’ « homme », lorsqu’il arriva, criant sur ma mère parce qu’elle n’avait pas à user de ses pouvoirs devant moi, vu que j’étais épargné par la malédiction selon ses dires. Pas que je comprenais ou non, mais ce fut sa main claquant sur la joue de ma mère avec une telle force qu’elle en tomba sur les fesses qui me fit réagir. Notez également qu’il avait piétiné la plante que j’avais pris le temps de planter de mes blanches mains…. Cela m’a mis dans une colère noir. Et ce fut là, la première fois, que je sentis cette brûlure presque trop enivrante m’échauffer l’âme et surtout le corps… Du coup, c’est là que j’ai foutu le feu au jardin tout entier, en fixant mon biologique d’un regard noir. Il s’était reculé sans mot dire. Surement pour ne pas faire dégénérer la situation.

Mon frère m’expliqua le tout en soignant ma mère. J’ai donc appris que ce n’était pas normal. Et tout changea pour moi du coup. Je pense que je me suis renfermé à partir de ce moment là. Je n’ai plus chercher à vouloir sortir. A vrai dire, je ne m’intéressais plus qu’à moi, mon frère et ma mère. Et je me foutais complètement des autres. D’ailleurs, je me fout complètement des gens en général, encore aujourd’hui. Donc voilà pourquoi je suis changé et que je reste comme je suis aujourd’hui. Mon frère a tenté de me canalisé mais bien sur cela s’avérait difficile, voir impossible. Il faut dire également qu’il avait du mal, mais son don se voyait moins, beaucoup moins que le mien. Mais passons.

A 11 ans, on a du aller au collège. C’était pas franchement la joie. Et bien que, grâce à ma mère, je faisait des efforts à ne pas cramer tout ce qui m’entourait, je m’emportait très rapidement, peut être trop d’ailleurs. Mais bon, je ne regrette rien. Encore moins les bagarres dont je fut le canaliseur. C’était plutôt la fête. Et j’adorais donner des coups, sortant la rage que je pouvais avoir en moi avec hargne et fougue, sans qu’on me dise des trucs du genre « continues et je te tue ». Non, c’était plutôt du genre, un ennemi et moi, des coups puis une explication. Et bien sur je gagnais la plupart du temps. Pourquoi ? Et bien je ne le savais pas à cette époque. Pas que je n’était pas fort mais plutôt que mon don n’y était aucunement étranger. Mais bon je ne le sus que plus tard. Donc ce n’est pas le moment de s’en appesantir.

Un jour, à mes 15 ans, je suis entré de l’école et je me souviens d’un hurlement. J’ai toujours pensé que c’était celui de mon frère. Le collège, les gens, tut ce qui m’entouraient n’avait déjà plus aucun intérêt pour moi. Mais ma famille… C’était tout autre chose. Et mon frère, plus qu’un autre, bien que j’aime ma mère, je précise. Bref, je suis arrivé, le cœur battant la chamade, cherchant mon frère en suivant son hurlement. Savez vous ce que cela fait ? De chercher une personne qu’on aime, mais de se dire que la seule façon de le retrouver est de suivre son hurlement de terreur ? C’est angoissant, votre cœur bat la chamade, votre souffle se coupe avant de revenir comme si vous courriez un marathon.. Vus sentez vos muscles se crisper si fort que vous souhaiteriez hurler de douleur, pleurer votre impuissance. Mais au final, qu’est-ce j’ai fait ? Je n’ai fait que suive la trace invisible d’une douleur que je partageais déjà. Je ne lui en ai jamais parlé véritablement. Je me souviens juste d’être arrivé au bout de cette piste qui me mena directement vers la chambre de ma mère. Oui l’« homme » avait émis le souhait de faire chambre à part. Mais là, n’est pas le sujet. Il y avait cette odeur fleurie et de mort lorsque j’ai ouvert la porte de cette chambre, pour retrouver mon frère. Mais rien de bien méchant. Surtout que je sais que je devais imaginer cette odeur. Après tout, certes il y avait un mort dans pièce, mais pas depuis assez longtemps pour que son odeur putride envahisse les lieux. Même si c’était un salopard. Bein quoi ? Je l’ai vu, mon frère entouré de cette transparente barrière d’air pour se défendre. Cet air qui le caractérise si bien. Les larmes lui coulaient des yeux, du sang coulait de son nez, ses vêtements étaient déchirés ici et là, comme s’il s’était bagarré tout simplement. Mais ce qui m’a choqué le plus c’était son regard éteint de cette lueur particulière qui me faisait le considérer comme un dieu. Pas que je ne l’aimais plus, mais il semblait si fragile à ce moment précis. Comme s’il n’était plus. Je n’air rien fait, à part entrer dans sa bulle protectrice, comme je fais depuis toujours. Et je l’ai pri dans mes bras en lui disant que tout aller bien. Il m’a dit qu’ »il » avait recommencer et qu’il n’avait pas supporter, que c’était de sa faute cette fois. Je pense que j’ai pas franchement chercher à comprendre car oui j’avait vu le corps de l’ »homme » à même le sol, il était bleu comme lorsque l’on manque d’air. Et je n’ai jamais été con. J’ai très vite combien. Bien que je n’ai rien dit malgré tout. J’ai vu maman à terre. Et j’ai été voir comment elle allait.

Pour résumé, j’ai appelé les pompiers, le SAMU et les ambulances. Ils sont venus très vite, avec la police également. L’ »homme » a fait quelque chose de bien malgré tout. C’est à dire, conservé son image et celle de notre famille. Personne ne savais que nous étions différents. Et c’est sans doute ce qui a sauver mon frère. Sans parler du fait, que ma mère avait de nombreuses marques de coups sur elle. Donc l’affaire a été classé sans suite.

La surprise d’après fut de taille, bien qu’en y pensant, ce n’était pas franchement étonnant, comme quoi… En effet, l’ »homme nous avait enlever de son testament et avait tout léguer à sa pute, soit sa maîtresse. Etonnant non ? Ce que j’aime dans cette histoire, c’est le fait que son château de famille, si précieusement garder durant des générations et des générations de nobles et tout le tralalala, est entre les mains d’une salope, encore aujourd’hui d’ailleurs. Et franchement ? Cà me fait plaisir… Bien que j’avoue j’ai pris des news et la dernière nouvelle est que le château dépéri. C’est ballot non ? Suis-je ironique, à votre avis ?

Bref, après cette surprise, il fallait bien qu’on quitte le château de ma vie. Et oui, mine de rien je n’avais connu que lui hein. Mais passons. Nous étions donc sans un sou. Ma mère a repris son ancien boulot, soit institutrice. Je pense sincèrement que cela lui a fait du bien. Je ne l’avais jamais vu aussi radieuse. Et c’était tout ce qui importait. Je pense que je me suis renfermé un peu plus mais cela n’avait et n’a toujours aucune importance. Quand à mon frère, je ne sais pas et je ne suis pas bien sur de vouloir le savoir. Il n’a pas vraiment changé bien qu’il prend les responsabilités très à cœur, je pense pour le reste de la famille. Ce qui était normal selon moi. Il avait toujours eu ce charisme étrange émanant de lui donc bon. Ah oui, autre chose, nous avons déménagé dans un appartement, chouette de 3 pièces par cher et selon les moyens de ma mère. Cela changeait de ne plus vivre dans un château. Surtout que nous devions faire attention à tout à peut près : la nourriture etc. Voilà comment j’ai passé une année de ma vie, entre ma nouvelle life et les études.

C’est pendant cette année que j’ai découvert que ce que tout adolescent à cet âge découvre : le sexe. Au départ ce n’était qu’une question d’expérience. Sans doute pour cela que j’ai tenté les filles, comme les mecs. Bref j’ai découvert comme çà que j’étais et suis toujours bisexuel. Heureusement cette période d’expérience est finie aujourd’hui. M’enfin.

Il y a peu de temps, ma mère a découvert une école pour les gens comme nous et après décision ou plutôt discutions, on a décidé d’y aller mon frère et moi. Faut dire que malgré les années, nous avons encore et toujours du mal à maîtriser nos pouvoirs. Pour notre défense, ce n’était pas avec l’interdiction de l’ »homme » qu’on arrivait à nous exercer. Mais passons. Donc ma mère a fait des pieds et des mains pour nous inscrire à cette école et encore plus tous les deux. Pendant le temps des inscriptions, maman à rencontrer un homme bien. Il l’a éveillée à la vie si je peux dire. Et c’est sans honte que je l’appelle papa aujourd’hui. Bien que cela me fait bizarre parfois.

Mais assez parlé de cela, mon école m’attend, et c’est en noir et dans un silence totale que je m’avance vers elle.



[Voilà]