Galyan Natas [validé]

Fiche Personnage

Nom : Natas

Prénom : Galyan

Age (obligatoirement au dessus de 22 ans) : 24 ans. Il va sur ses 25 ans.

Rôle dans l'établissement : Professeur de métal.

Don particulier (1 seul pouvoir) : Il manipule le métal. Logique vu qu’il en est le professeur non ?

Premiers signe : On ne sait pas vraiment quand fut le premier signe de son don. Vu que son père avait le même. Il semble pourtant qu’à, environ quatre ans, il aurait été capable de torde des barres pour en faire un cabane. Mais il semblerait que part la suite, Gaylan usait de ce don sans le vouloir vraiment. C’est pourquoi son père lui appris à le faire jusqu’à sa mort, ainsi que sa mère vu qu’elle était professeur et que niveau pédagogie elle était plus douée que son mari.

On peut donc, se demander si cette fameuse cabane était le premier signe… Allez savoir… Vu qu’il ne le sait pas lui-même.

Physique (décrire votre personnage en fonction de votre avatar en 2 lignes) : Gaylan mesure un mètre 80 pour 67 kilos. Mais vu les chaussures qu’il porte, il peut faire un mètre 87 avec facilité. Il a les yeux bleus métalliques, presque blanc, on dirait du métal en fusion. Ses traits sont fins presque androgyne sans l’être. Il a les cheveux blancs méchés de noir par dessous, plus ou moins courts vers le haut de sa tête, et souvent en bataille. Alors que les cheveux du bas de son crâne sont long, jusqu’à ses omoplates environ.

Son corps est androgyne de base, mais vu le sport qu’il pratique, des muscles se dessinent sous sa peau pâle et douce, car oui, il y fait attention. Il a donc un ventre plat, où ses abdominaux sont à peine dessinés mais bien présent. Il n’est pas certain qu’en lui donnant un coup dans le ventre, il se torde de douleur, tant, malgré leur apparences douces, ses abdos ont été travaillés.

Niveau vêtement, il porte des fringues à part et très ouvert, ne laissant, en général, pas place à l’imagination. Il aime avoir la peau à l’air libre et s’en contente parfaitement. Il porte souvent du cuir, latex ou autre vêtements stretch, qui peuvent lui donner la sensation d’avoir une seconde peau. Il n’aime pas porter des vêtements larges.

Il porte en général un pantalon noir ouvert sur les coté de bas en haut, retenus par des simples lacés entrecroisés. Un gilet de serveur pressant son torse et le moulant avec perfection tout comme son pantalon. Offrant à la vu, le haut de son torse, son ventre plat et nombril. Son pantalon, le bas, et enfermé par des botes new rock, dont la semelle compensée lui fait gagner de bons centimètres en taille. Ses chaussures sont emplis de métal mais refermé par une fermeture se trouvant sur le coté et des lacets. Il porte également des mitaines allant plus haut que le coude qui s’entoure d’une fermeture circulaire allant jusqu’à ses mains qu’il a à moitié gâchée par les morceaux de tissu. Ainsi, il a les épaules nues, en plus d’une part de ses jambes, de son ventre et du haut de son torse.

Il porte également un collier, ressemblant étrangement à une chaîne simple mêlée de barbelés. Il tient à ce collier avec soin et importance, parce qu’il lui a été offert par ses frère, le jour ou il a eu son diplôme de professeur.

Il a également un piercing à l’oreille gauche, qui est caché, la plupart du temps par ses cheveux. Vu qu’il les met régulièrement du coté gauche, en y passant simplement la main. Le piercing est un clou simple relié à une petite chaîne dont un petit pendentif en forme de dragon s’y appose.

En gros, il a un look bien à lui. Mais de part ses gestes, il a une allure froide et distante. Souvent cigarette entre les doigts, il peut poser sont regard aux couleurs métallique sur les gens qui voudraient l’approcher, afin de les dissuader d’aller plus avant vers lui. Il peut avoir des attitudes sensuelles mais c’est sans qu’il s’en rend compte. Et ce n’est pas une raison pour tenter quoique ce soit avec lui.

Sa voix est tout simplement suave mais froide et il peut en user pour obtenir ce qu’il veut. Vu qu’il sait la manipuler pour ses plaisirs.

Rien de plus rien de moins.


Psychologie (comment pense votre personnage en 4 ligne) : J’ai un caractère dure, difficile, le genre à détruire la personne qui peux me faire chier face à moi de toutes les façons possibles et imaginables. Surtout lorsqu’on tente de trop m’approcher. Je suis le genre de mec froid distant et inaccessible pour tous. Je déteste les chaud lapin qui ne pensent qu’à baiser. Je n’ai pas que çà à faire ou penser. Si les gens autour de moi considèrent le sexe comme une libération, voir une drogue, c’est leur problème, aucunement le mien. Et non, je ne cherche pas à faire frigide. Je ne le suis pas. Je préfère encore me branler seul que d’être souiller par la connerie du monde.

Non je n’ai pas d’ami, pas d’amour et je m’en passe bien. Parce que je ne sais pas ce que c’est. Du coup, je ne me pose aucune questions ni sur l’un ni sur l’autre. L’amitié comme l’amour sont source de trahison en tout genre. C’est pourquoi je ne m’y attarde pas et je ne m’y suis jamais attardé ne serais-ce une fois. Oui j’ai bientôt 25 ans et je suis toujours vierge et cela me plait. Tant que ma famille va pour le mieux, cela me va. Si çà ne plait pas, tant mieux, on me fichera la paix plus rapidement encore. Oui, je suis asocial, lunatique, versatile, incompréhensible et ingérable. C’est la vie comme on dit et je m’en porte parfaitement.

Je ne fais jamais le premier pas vers les gens, vu qu’ils m’ennuient, et je les hais sans les connaître. Oui, j’aime être sadique et ne faire aucune exception à mes désirs de vengeance envers le monde. Je ne juge pas, je n’en prend aucunement le temps. Et si je le fait, c’est simplement pour me rendre compte de la stupidité ou de la connerie pathétique des gens qui peuvent être autour de moi. Je suis le genre solitaire-misanthrope et j’en suis fier. Si je pouvais vivre comme Crésus tout en étant dans une grotte au fin fond du trou du cul du monde, cela serait mon paradis.

Je n’ai jamais ressenti le besoin d’aller plus loin que des connaissances au vu des gens qui m’ont entourés et m’entourent encore aujourd’hui. Et s’ils ont eu l’impression que j’étais leur ami, c’est simplement qu’ils pouvaient me servir pour quelque chose. Je suis chiant, méchant, haineux, sadique et bien plus encore.

Je manipule ceux qui m’entourent pour avoir ce que je veux, bien qu’il est rare que je souhaite quelque chose. Vu qu’en général je ne me gène aucunement pour prendre de moi-même ce qu’il me plait. Je ne demande jamais à personne quoique ce soit et encore moins la permission ou le droit. Je hais les gens qui peuvent tenter d’offrir de la pitié aux gens, ce qui est un signe de totale faiblesse selon moi.

Je ne fais jamais rien pour rien. Si je travaille, c’est pour ma famille et m’offrir de quoi vivre. Non, ce n’est pas par vocation vu que je hais le monde, soit donc mes élèves également. Et non, je ne suis pas un gentil garçon… Et donc pas un professeur tout gentil qui cherche sans arrêt le bonheur de ses élèves.

N’ayant pas eu d’enfance, je ne m’amuse jamais et je ne sais pas comment jouer d’ailleurs. Je n’apprécie pas les gamineries puériles qui ne servent à rien, et je ne cherche pas à connaître le jeu ou faire ma crise d’adolescent attardé en retard, vu que pour moi, j’en voit assez, de ses fameux adolescents attardés.

Niveau cours, je suis strict. J’apprécie donner des épreuves aux élèves. La compétition n’est rien de mieux pour moi. C’est une bonne motivation. C’est ainsi que j’ai aidé mes frères à se contrôler. Bien que le plus jeune avait plus de mal. Car non, je ne manipule aucunement le feu. J’aime faire des contrôles surprises. Laisser toujours en halène mes élèves pour qu’ils me supplient d’arrêter ou de continuer pour mieux contrôler son élément. Je précise à nouveau que je hais les faibles. Je ne tendrai jamais la main vers eux, sauf une fois peut être. Et seulement pour garder mon emploi, rien de plus rien de moins.

J’aime le pouvoir. J’aime avoir la place des hauts dirigeants là où je travaille. Et comme je suis prêt à tout pour obtenir ce que je souhaite, cela veut bien dire ce que cela veut dire.

Je peux être violent. Cela ne me dérange que peu, vu que je connais la violence du bout des doigts pour avoir été victime puis bourreau pendant ma jeunesse. Tout dépend des situations bien sur, mais en général les mots ont plus de poids que l’action. Bien que j’en use parfois. Je déteste qu’on me manque de respect. Alors je peux aller dans ce genre d’extrémité.

La seule chose pour laquelle je m’incline et m’intéresse, en mettant de coté ma petite personne, c’est ma famille. Touchez la et je vous tuerai sans prévenir.

En conclusion : ne suis pas adorable ?


Ce qu’il aime : Sa famille. C’est la seule chose qui l’intéresse et ceux pourquoi il se bat si besoin est. Il aime savoir que sa famille, soit, ses deux frères sont bien et heureux. Cela lui tranquillise l’esprit avec facilité. Car seul ses frères comptent.

Il aime le pouvoir pour user de toutes les manières possible ce dernier afin d’avoir ce qu’il souhaite sans rien de mander. Et il est capable de tout pour l’obtenir. Si rien ne l’intéresse, alors cela sera vers le pouvoir qu’il se tournera afin de passer le temps.

Il aime la solitude et avoir la paix par dessus tout. Et pour les posséder l’une et l’autre, il sera capable de tout pour que l’on fuit sa petite personne. D’ailleurs, il n’a pas besoin de faire beaucoup d’effort pour çà. Etre exécrable est assez facile pour lui. C’est un autre don qu’il a eu aux fur et à mesures des années de sa jeune vie. N’est ce pas magnifique ?

Il aime la musique hard rock, métal en tout genre. Et ce n’est pas rare de le voir avec des écouteurs et musique à fond dans les oreilles afin d’être dans son monde qui est plutôt glauque et sanguinolent pour peu qu’on vienne le faire chier.

Il apprécie les élèves qui font des efforts allant jusqu’à leur limite pour acquérir le contrôle de leur don. Vu que c’est ce qu’il a fait par le passé. Mais çà ne voudra aucunement dire qu’il appréciera l’élève en question.

Il aime s’habiller de noir, de cuir, de choses moulantes et ouvertes. Vu qu’il aime avoir sa peau à l’air. C’est sa fantaisie à lui si on peut dire.

Il n’a aucun film préféré, aucun livre qu’il préfère non plus. Il s’en fou et s’il lit ou regarde la télévision, c’est uniquement pour passer le temps.

Il s’aime lui-même et c’est déjà bien, sans pour autant être narcissique.


Ce qu’il déteste : Il déteste le monde qui l’entoure, au point de ne pas vouloir d’amis. Il a vécu ce qu’on appeler une vie dure et difficile, bien qu’il sait qu’il y a pire dans le monde, mais cela ne le regarde en rien.

Il déteste les gens, les personnes, qui peuvent tenter de l’approcher. Et s’il peut être un tantinet correct avec eux, c’est juste parce qu’il a quelque chose en retour point la ligne. Car oui, il ne fait jamais rien sans rien. Et vu qu’il est manipulateur, si vous pensez être son ami, peut être que vous devriez vous poser des questions.

Il hais la faiblesse que les gens peuvent montrer. Il n’aime pas demander ce qu’il souhaite et fait tout pour y parvenir. De toute façon il n’a à peut près que çà pour s’amuser.

Il n’aime pas perdre son temps pour des choses futiles, tel que pour les autres. Car oui, pour lui, s’occuper des autres est une perte de temps considérable, du moins pour lui.

Il n’aime pas la musique autre que hard rock, métal ou rock. Il est du genre à écouter un album pendant des heures juste pour le connaître par cœur.

Il déteste parler, écouter pour ne rien dire ou faire. Et si seulement, il n’avait pas besoin d’être professeur pour survivre en ce monde, il ne le ferait aucunement.

Il HAIT lorsqu’on touche à sa famille, et n’hésitera pas à détruire la personne qui l’a fait que se soit de façon psychologique ou physique. Il est pourtant rare qu’il use de la violence physique mais cela ne le dérange pas de le faire, vu son passé.

Il n’aime pas les gens qui peuvent approcher de lui juste pour son cul ou sexe. Ill n’est aucunement pervers dans l’âme, ou peut être qu’il n’a pas trouvé le genre de personne qui pourrait le rendre ainsi. C’est pourquoi il n’aime pas être draguer juste pour le sexe. Il est vierge et s’en porte parfaitement. Donc les coureurs fuyez le ! C’est un conseil.

Si on résume un peu ce qu’il déteste, c’est un peu de tout. Sans parler de certain aliment ou autres qui n’ont aucunement leur place ici.


Situation familial (5 lignes) : Il a deux frères. Le premier à vingt-deux ans, il contrôle le métal tout comme lui. Le second à vingt ans et il contrôle le feu. Il est très proche d’eux bien qu’il ne les voit plus vraiment aujourd’hui. Il travaille pour eux et se faire de l’argent bien sur. Il faut dire que son plus jeune frère, souhaite devenir avocat pour protéger les personnes ayant des dons et étant mal compris. L’autre a un dojo, et se bat presque en permanence. Il est l’aîné de la fratrie.

Il n’a pas de parents. Ceux-ci sont mort dans un accident de voiture lorsqu’il avait quatre-cinq ans. Son père avait le contrôle du métal et sa mère le feu. Il ne se souvient que très peu d’eux.
Sinon, aujourd’hui, malgré le fait qu’il a encore des contacts avec ses frères, il a son indépendance et aime la solitude. Cà ne l’empêchera aucunement d’aller les aider si besoin.
La Famille est la seule chose qui lui importe à part lui même. Touchez y et vous serez mort dans la seconde. A bon entendeur…

Histoire (10 lignes) : Autant raconter l’histoire à la première personne du singulier, soit le « je ». Je hais parler de moi et vous n’avez aucun intérêt pour moi, sauf pour me faire gagner de l’argent et me nourrir point barre. Je ne vous dois rien mais… Allons y, puisque j’ai le travail que je convoite en échange.

Je suis né dans une famille qu’on peut qualifier de « normal ». Pas riche, pas pauvre. Mon père était un marchant d’art de type métallique. Quand à ma mère, elle était professeur dans une école primaire. Il faut dire que mon père avait le don du métal et ma mère le don du feu. Cela aidait mon père mais pas du tout ma mère, sauf pour la cuisine. Du moins je crois. Vu que je ne m’en souviens pas vraiment. Je pense qu’il se sont rencontrés par hasard, sans chercher à se croiser ou trouver l’amour. Mais ce fut le cas. Ils ont du s’aimer rapidement, sortir après quelques rendez-vous. Avant de se marier, vu que je porte, ainsi que mes frères, le nom de mon père. Oui j’invente, j’imagine, parce que je ne me souviens que de certaines choses. Comme l’odeur de ma mère, ou le regard de mon père. Il faut dire que c’est facile j’ai le même que lui. Mais passons. J’imagine qu’ensuite je suis venu très vite après leur mariage. Je passe ma naissance. C’est pas comme si c’était exceptionnel.

Par la suite j’ai commençait à grandir comme tous les gosses. Faisant conneries sur conneries. Mais rien de plus rien de moins. A mes deux ans, j’ai eu un petit frère, mon premier, qui n’allait pas être le dernier. Je crois que c’est la première fois, que je me suis senti important. C’est comique dans un sens, enfin si je l’était, mais je me souviens bien de ce moment là. Il ressemblait à ma mère. Un peu mon antithèse, mais pas totalement. Il a grandi avec moi, en me suivant dans mes conneries.

Un jour, lorsque je venait d’avoir 4 ans, je voulais plus que tout ce que nos voisins avaient, soit une cabane. Je l’ai faite, du moins je l’ai toujours pensé, avait x métaux nous entourant. Il faut dire que mon père aussi voulait en faire une, et vu qu’il contrôlait le métal, il était plausible que ce soit lui qui l’ai fait, bien qu’il ne l’avait pas voulu ? Etrange. C’est ainsi, que mon père m’apprit comme depuis ma naissance, à manipuler correctement le métal. Vu son métier, je voyais chaque jour comment il faisait. Et cela dura un an. De plus ma mère qui était professeur aidait à mon apprentissage. Bien sur j’avais toujours mon petit con de frère derrière le dos.

Cette année là offrit une nouvelle vie sur terre et un nouveau frère pour moi. Il était un mixte de mon père et ma mère, du moins à ce que je m’en souviens bien sur. Il nous suivait dès qu’il put marcher. Mais tout changea un jour de décembre.

Ce jour là, mon père devait faire une exposition de ses œuvres. Il y allait avec ma mère bien sur. Ils nous avaient laissés avec une baby-sitter. Je me souviens lui avait fait la peur de sa vie avec le métal que je contrôlais déjà assez bien. Des êtres comme nous, c’était mal vu encore et toujours. Mais peut importe. Ce n’est un petit souvenir qui n’importe rien. Le téléphone a sonné, et quelques minutes plus tard on s’est tous les droits retrouvés au poste de police. On nous a expliqué que nos parents étaient morts. Et je pense que j’étais le seul à comprendre de nous trois. Plus tard….

Plus tard… On s’est retrouvé à l’orphelinat. Il était séparés en plusieurs groupes. C’est pourquoi le plus jeune de mes frères n’était pas avec nous. Ce n’était pas faute de suppliques pourtant. Mais j’ai appris à ce moment là, que demandait ne servait à rien. J’ai tout fait pour ne pas être adopté, et pareil pour mon frère. Le temps passait. Et cette année fut l’une des plus dure de ma vie. Parce que nous n’étions pas complet. Il n’était pas avec nous. De plus, les anciens ont tentés de tout nous faire. Ou presque. Bagarre ou autre. Mais je ne me battais pas. Je contrôlait le métal et cela me suffisait, pour me défendre moi et mon petit frère. Cette année fut difficile. Et mon frère apprit qu’il avait le même pouvoir que moi. Je pense qu’il avait juste besoin d’apprendre, ce qu’il faisait avec moi. On se battait souvent pour apprendre encore et toujours. Parce que j’allais avoir 6 ans. Et que malgré tout, j’allais être séparé de mes frères vu que je devais changer de groupe.

L’année, d’après, j’ai en effet changé de groupe. Comme mon plus petit frère devait changer pour retrouver mon autre frère. J’étais content dans un sens. Ils n’étaient pas seuls cette année là. Et on se voyait d’avantage que l’année d’avant, même si nous étions séparés. La seule chose dont je n’étais pas préparé c’était les grands. Les adolescents. Etre frappé, hué etc pendant des semaines et des mois… Mais passons. Disons que j’ai appris à me défendre également. Et à me faire respecter pour que mes jeunes frères ne vivent pas cela quand ils changeraient de groupe. Cela dura deux ans. Puis encore deux, lorsque notre petit frère nous rejoint.

Les années ont passés. J’ai aidé mes frères à se contrôler comme je pouvais. J’étais également devenu celui qui menait les pires de l’orphelinat. On peut dire que je m’en suis bien sorti. Et non, je ne donnerai pas plus de détail sur le comment du pourquoi. Cela ne regarde que moi.

Je suis entré dans une école, pas de problème vu que je me contrôlais déjà parfaitement. J’ai voulu apprendre pour faire apprendre. Oui, j’ai fait des études pour devenir professeur, pour aider mes frères qui avaient plus de mal que moi au niveau du « contrôle » de leurs dons. J’ai donc appris. Pas que l’histoire ne m’intéressait pas. Mais c’était davantage la pédagogie, la sociologie, qui m’intéressaient. Vous pensez franchement, qu’on donne un diplôme pour être professeur de don ??? Non. Je le suis devenu par la force des choses.

Mais passons. A mes 18 ans, j’ai été viré de l’orphelinat. Mais je suis entré dans un foyer de jeunes travailleurs. On me foutait la paix la plupart du temps, sinon un coup bien placé suffisait. Car j’ai appris à manipuler comme je voulais oui. J’ai appris que mon don ne pouvait pas m’aider en permanence, alors j’ai appris, oui encore, mais cette fois à me battre. J’allais voir mes frères. Et à mes 20 ans j’ai retrouvé le premier puis le second deux ans encore plus tard.

J’ai eu mon diplôme de professeur en histoire à mes 22 ans. Je suis parti du foyer en partant avec mes frères. J’ai bossé, pour eux. Et chacun a pris son indépendance à leur rythme. Mon métalleux est devenu maître dans les art martiaux, et à ouvert son dojo avec mon aide. Le dernier fait encore ses études aujourd’hui.

Je suis un condensé de mes deux parents, métal et prof. Et je n’aime rien, ni personne à part ma famille. Voilà le résumé de ma vie en quelques mots et phrases. Rien de palpitant.

Je suis ici, pour être professeur mais de mon élément pour changer. J’éduque de façon dure, froide et sans respect. J’ai déjà fait mon parcours. Et même si je n’ai pas eu d’enfance, je m’en sortirai parce que je l’ai choisi. Si les jeunes que j’aurai en charge ne le voient pas. Alors… tant pis pour eux. Ils souffriront.